Trek Rose Trip au Sénégal : beau défi de randonnée entre femmes dans le désert

Vous avez déjà entendu parler de l’expérience Trek Rose Trip et vous aimeriez avoir une meilleure idée du déroulement de ce projet d’envergure? Notre collaboratrice nous partage l’épopée de son voyage Rose Trip au Sénégal, une expérience de trek 100% au féminin et 100% mémorable.

Coup de coeur pour l’expérience de Trek Rose Trip

En octobre 2018, accompagnée de mes deux amies randonneuses Sarah-Émilie et Véronique, j’ai eu la chance de participer à la toute première édition du Trek Rose Trip. Cette randonnée au féminin d’environ 80 km dans le Sahara marocain fut l’une de mes expériences de voyage les plus significatives! Le slogan de notre équipe « Les Panthères Roses » était : On ne va jamais aussi loin que lorsque l’on ne sait pas où l’on va » – Christophe Colomb.

Dès mon retour, déjà nostalgique, je m’étais directement inscrite pour la première édition du Trek Rose Trip Sénégal. Prévue pour le printemps 2020, celle-ci s’étalait sur environ 60 km dans le désert de Lompoul, au Sénégal. Toujours sous forme d’un trek d’orientation à pied : 100% féminin, solidaire et écoresponsable. Je rêvais depuis un long moment de fouler le sol de ce magnifique pays de l’Afrique de l’Ouest. La pandémie en ayant décidé autrement, j’ai dû être patiente et persévérante afin d’y participer, seule cette fois-ci, au printemps 2022. La meilleure décision de l’année!

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Qu’est-ce qu’un trek d’orientation Rose Trip?

Un trek d’orientation, comme le Trek Rose trip, vient stimuler certaines de nos habiletés, souvent insoupçonnées. Bien plus qu’une simple randonnée dans le désert de plusieurs jours – sans rien enlever au défi bien présent de marcher dans le sable – un trek d’orientation demande en premier lieu d’étudier les caps ainsi que les distances à parcourir sur les cartes à l’aide d’un rapporteur topographique.

Tous les matins, par équipe de trois femmes, il faut rallier un point A à un point B à l’aide d’une boussole (on oublie le téléphone portable et le GPS).  Il y a des contrôles de passage physiques ou virtuels et des points de ravitaillement, où l’organisation accueille les concurrentes pour une pause bien méritée. Les équipes sont aussi munies d’un Trippy (un système de calcul des distances muni d’un système de repérage des balises physiques et virtuelles. Le Trippy sonne à environ 30 mètres de celles-ci), d’une balise de géolocalisation et, bien sûr, de bonnes bottes de randonnée. Au final, le classement met à l’honneur celles qui, en ayant pointé toutes les balises avec succès, parcourent le moins de distance.

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Journal de bord du Trek Rose Trip au Sénégal : un trek 100% féminin

Voici en détail l’expérience du Trek Rose Trip au Sénégal, ce trek solidaire 100% féminin.

 

Jour 1  du Trek Rose Trip au Sénégal : Arrivée à Dakar et départ vers La Somone

Arrivée en soirée à Dakar, capitale sénégalaise, je longe la mer pendant environ 1h30 afin de rejoindre la station balnéaire de La Somone. Comité d’accueil haut en couleur et musique attendent la majorité des participantes du Trek Rose Trip à la réception de l’hôtel Royal Horizon Baobab.

Je passe une trop courte nuit – si excitée d’être enfin atterrie au Sénégal – car je peine à m’endormir. Je débute véritablement mon expérience Rose Trip. Le son apaisant des vagues me permet quand même de récupérer un peu, bien installée dans un charmant bungalow caché sous la végétation composée de bougainvilliers et de palmiers.

 

 

Jour 2 du Rose Trip au Sénégal : Arrivée dans le Désert de Lompoul et marche d’entraînement sur 4 km

Aujourd’hui, je retrouve enfin l’un de mes environnements préférés : le désert. Ou plutôt le bivouac au milieu des dunes avant de partir à l’aventure le lendemain.

Avant tout, les équipes doivent faire la tournée de différents kiosques pour vérifier leur matériel obligatoire de sécurité et leur trousse de premiers soins. Même si le Sénégal n’exigeait pas de test antigénique négatif pour entrer au pays à ce moment-là, l’organisation, elle, l’a demandé pour garantir une bulle sanitaire à tous.

Dans chaque autobus se retrouve un guide qui nous raconte tous les secrets (ou presque) de la culture sénégalaise.

On nous demande déjà de se vêtir de nos habits de trekkeuses, car dès l’arrivée on goûtera aux joies de la marche dans les grands espaces. Un petit entraînement afin de se donner un avant-goût de la compétition au féminin! L’utilisation de la boussole n’est pas nécessaire à ce stade-ci puisque nous suivons une piste balisée. Quoique mon sens de l’orientation étant ce qu’il est, on ne sait jamais! Les panoramas sont constitués d’étendues de sable doré, de savane africaine et de forêt d’eucalyptus. Puis apparaît devant nous le bivouac Ecolodge de Lompoul, lové au creux de dunes à faire rêver le Petit Prince.

 

 

Au vu de la température, il faisait bon faire des pauses sous ces beaux eucalyptus. La petite brise était d’ailleurs la bienvenue pour me pousser en douceur vers l’ecolodge.

Je me lie déjà d’amitié avec Valérie. Elle est journaliste de profession, mais bénévole à l’organisation de cette édition du Trek Rose Trip. Elle a participé à je ne sais plus combien de rallyes Rose des Sables et de Treks Rose Trip. Elle a même déjà enseigné au Sénégal il y a longtemps. J’aurai beaucoup de plaisir à écouter les histoires de Valérie. Comme elle m’a fait rire!

Je récupère mes bagages qui ont transité en camion et je vais m’installer dans mon grand bivouac, où je logerai seule. Ma compatriote de France ayant testé positive à la COVID-19, elle n’a pas pu se joindre à l’aventure. Plus spacieux que le bivouac au Maroc, qui lui était fixe, j’ai même le droit à une toilette et à une douche privées. Le luxe!

Pourquoi ne pas en profiter pour m’étirer avec une première classe de yoga, donnée par la sympathique Nadya?

J’en profite aussi pour rendre visite aux étiopathes (entre l’ostéopathe et le chiropraticien, cette profession n’existe pas au Québec), ayant un point perçant dans le dos à la suite des longs vols. Résultat : des miracles pour mon dos en l’espace d’une courte session. Tensions relâchées, je suis prête à arpenter le trek de demain.

Je suis surprise du repas varié et savoureux que l’on nous sert dans les grandes tentes. Par exemple, on nous offre l’opportunité de goûter au plat thiéboudiènne (poisson frais, poisson séché, yet, riz et purée de tomate-ail-oignons-piments. Le tout est servi avec des légumes comme la citrouille, le manioc, l’aubergine et la carotte). Les soupers demeurent aussi une autre belle occasion de m’immiscer au sein d’autres équipes afin d’en connaître davantage sur leur histoire.

 

Jour 3 du trek au féminin Rose Trip : Trek dans le Désert de Lompoul sur la Boucle 3 – Entre 12 et 17 km – 14 balises

Je suis debout aux aurores, sûrement dû à la fébrilité dans l’air. Ayant rêvé toute la nuit de boussole, je me rends compte que j’ai oublié quelques notions apprises aux fins du Trek Rose Trip au Maroc en 2018. Ça promet! Bien habillée et équipée de mes bottes, de mes guêtres et de mes bâtons de marche, je récupère : repas du midi déshydraté, eau, cartes, Tripy et balise. Me voilà traversant la grande arche, bien plantée au sommet d’une dune, avec excitation.

Étant seule, j’accompagnerai tantôt l’équipe organisationnelle, tantôt l’équipe des réseaux sociaux, et bien souvent des équipes de marcheuses en chemin. Ce qui en fin de compte me permet de rencontrer bien plus de trekkeuses et d’en savoir un peu plus sur leurs parcours individuels. Que de belles rencontres, je me suis sentie bien choyée!

 

Au début, nous avons le loisir de prendre notre temps et de bien apprivoiser les instruments d’orientation puisque nous n’avons pas à relever un défi de rapidité. Ça ne prend que quelques minutes pour que je décroche des petits tracas du quotidien et que je me sente à ma place : quel bonheur de me retrouver ici! Mon rôle au sein des différentes équipes du Trek Rose Trip passe de porteuse du Trippy à teneuse de cap, boussole à la main. La plupart du temps, nous vérifions toutes le chemin avec notre boussole respective et nous prenons une décision qui convient à l’unanimité.

J’enjambe la BOUCLE 3 aujourd’hui avec aux premiers abords des paysages de « dunettes » – massifs de dunes pas très élevées, mais aux dénivelés qui permettent quand même des montées et des descentes pentues et donc sportives – parsemées de petits bosquets qui se succèdent pour y dévoiler les balises roses numérotées. Je la parcourrai dans le sens inverse en après-midi afin d’espérer y croiser plus de participantes.

 

Le reste de la journée de ce trek au féminin est une véritable ode à la savane africaine. Ça me rappelle une foule de souvenirs de l’Afrique de l’Est et australe,à l’exception de la présence moins marquée de faune. Les arbres qui se retrouvent dans cette savane sont aussi d’excellents parasols en cas de forte chaleur.

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Le parcours évite aussi les quelques espaces cultivés ou habités visibles sur la carte. Mais des forêts d’eucalyptus le jonchent, comme sur les boucles 1 et 2. Le bruit des craquements d’écorce lorsqu’on s’extirpe des zones arborées restera longtemps gravé dans ma mémoire.

En chemin, deux points de ravitaillement en eau et en collations (c’est la période des bananes, des clémentines, des dattes et des figues) nous redonnent un peu d’espoir. Il faut savoir gérer le temps de navigation et d’évolution dans ces passages arborés pour ne pas rentrer trop tard au bivouac.

Et qu’est-ce qu’il fait chaud! Malgré la crème solaire appliquée à maintes reprises le premier jour du trek, j’ai attrapé un bon coup de soleil dans le coup et sur les épaules.

Souper de yassa de poulet (ou de mouton…ou de poisson) composé de morceaux de poulet marinés dans un mélange d’oignons, de jus de lime, de vinaigre et d’huile d’arachide. On fait ensuite griller ce plat au feu de bois, puis on le cuit à feu doux dans sa marinade. Il est servi avec du riz blanc. Le sommeil est facile à trouver dans l’Ecolodge de Lompoul.

 

Jour 4 du Trek Rose Trip : Trek dans le Désert de Lompoul sur la Boucle 1 – Entre 12 et 17 km – 18 balises

Je débute cette deuxième journée du Trek Rose Trip au Sénégal sur la BOUCLE 1 avec un sourire justifié par mon absence de  tension dans les jambes. L’étirement matinal améliore encore davantage mon état physique, c’est merveilleux! Je me sens indéniablement plus confiante vis-à-vis l’utilisation d’instruments d’orientation et tellement chanceuse d’être ici, à vivre le moment présent. Je suis aussi heureuse de ne laisser que mes traces de pas éphémères dans le désert à la fin de ce trek au féminin.

Le paysage d’une beauté incroyable nous fait oublier l’effort physique à fournir. Pas facile de tenir le cap dans ce dédale de vagues, et encore moins lorsque l’on doit traverser des forêts d’eucalyptus. Celles-ci ont été plantées pour stabiliser les dunes. Naviguer au cap constitue donc tout un défi. Quoi qu’il arrive, les reliefs dunaires – principalement au départ et à l’arrivée au bivouac – offrent des panoramas à couper le souffle. Je n’ai pas eu la chance de croiser de petits singes « patas » qui peuplent la région, mais ils étaient là!

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On traverse aussi de petits villages habités par le peuple Peule. Le magnifique littoral atlantique, situé entre Dakar et Saint-Louis et appelé la Grande Côte, est long de 150 km de sable. Je ne m’attendais pas à marcher sur la plage et à longer l’océan. C’est magique! Les oueds (rivières) de sable nous mènent aussi aux points de ravitaillement et à un arrêt pique-nique sous l’ombre d’arbres isolés.

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Jour 5 du trek au féminin Rose Trip : Trek dans le Désert de Lompoul sur la Boucle 2 – Entre 12 et 17 km – 16 balises

Dès le yoga matinal, un petit vent frais nous accompagne. Il soufflera pendant un bon moment. Cette température plus supportable est la bienvenue pour cette dernière étape de la compétition du Trek Rose Trip au Sénégal.

J’avoue me sentir déjà un peu nostalgique de voir la fin approcher. Accompagnée de toutes ces Roses, difficile de mettre des mots sur les moments et sur les émotions que je vis!

Je profite encore de la chance que j’ai de longer l’océan sur la BOUCLE 2. C’est une sensation inexplicable que de pouvoir marcher en silence – ou en partageant avec les autres marcheuses – dans des environnements aussi magnifiques que variés. Surtout après des passages dans certaines zones plus désertiques où seuls les bosquets ou les acacias emblématiques de la savane africaine nous protégaient de la chaleur.

La journée semble filer trop rapidement. Peut-être que, déjà, l’habitude s’est installée. Les boucles sont bouclées! C’est la fin de la dernière étape sportive comptant au classement. Pour célébrer l’expérience, on danse au son des djembés.

 

Jour 6 du Trek Rose Trip : Trek solidaire à Lompoul-sur-mer sur 10 km et retour à La Somone

Cette journée du Trek Rose Trip au Sénégal, la 4eme de ce défi, fut consacrée à un défi solidaire en faveur de l’association Ruban rose, qui soutient la recherche sur le cancer du sein et qui met l’accent sur l’importance du dépistage précoce. Cette année est d’autant plus spéciale que l’association fête ses 30 ans! Chaque année, le Trek Rose Trip met un point d’honneur à donner un maximum de visibilité à l’association Ruban Rose. Un chiffre « 3 » a donc été tracé avec du bois amassé sur la plage, et le ruban rose, équivalent au 0, a été « formé » par les marcheuses toutes vêtues de rose. Une superbe photo prise du ciel a immortalisé la scène afin de célébrer ces trente années d’un travail remarquable, désormais reconnu à l’international.

Profitant du magique lever de soleil sur les dunes, toutes les Roses ont marché pendant 10 km en portant fièrement un t-shirt du ruban rose, un bracelet rose et un petit drapeau blanc. Cette dernière journée – dont la moitié a été passée au bord de l’océan les pieds dans l’eau – ne faisait plus partie de la compétition.

Lors de cette ultime étape, le menu est varié : dunes en amuse-bouches, passage dans les eucalyptus pour entrée et piste de sable comme plat principal. Sans oublier, bien sûr, la plage et le pique-nique géant sous les pins face à l’océan.

Au petit port de Lompoul, c’est l’occasion de croiser les attelages, les nombreux enfants, les pêcheurs et leurs pirogues colorées. Une succession de cartes postales comme dirait mon amie Amaya.

En début d’après-midi, nous rentrons à La Somone afin de nous poser et de nous reposer. La soirée s’est prolongée jusqu’à 1h du matin pour certaines et le plancher de danse a chauffé!

 

Jour 7 et dernière journée du Rose Trip au Sénégal : Activité solidaire à Saly et cérémonie de clôture

J’ai eu le privilège de rendre visite aux enfants et aux enseignants de l’école Keur Maimouna, à Saly. En collaboration avec l’organisme Cap Éco Solidaire, les marcheuses du Trek Rose Trip ont pu apporter leur soutien par l’entremise d’articles et de dons. Ils serviront à poursuivre la construction de cette école. Une belle première pierre pour une fondation solide de l’édifice de la solidarité!

Cap Éco Solidaire est une association qui a pour objectif de sensibiliser à l’éco-citoyenneté tout en apportant son aide aux populations locales rencontrées lors de voyages. Le Trek Rose Trip Sénégal s’est donc engagé, en collaboration avec Cap Éco Solidaire, à participer à un projet d’extension de l’école Keur Maïmouna (la maison de Maïmouna en wolof, une grand-mère féministe de la première heure).

Saly est située à 80 km de Dakar. C’est une station balnéaire entourée de villages de pêcheurs dont beaucoup de familles analphabètes. En 2004, aucune structure ne prenait encore en charge la petite enfance. Madame Ndéye Coumba Ka, issue d’une lignée d’enseignants et de militaires pour qui l’éducation était de la plus haute importance, a alors décidé d’en créer une. En se lançant dans ce projet, on peut dire qu’elle a suivi les traces de sa grand-mère Maïmouna. Née en 1907, celle-ci avait scolarisé tous ses enfants. La mère de Ndeyé Coumba, née en 1928, avait par exemple suivi des études pour devenir secrétaire, ce qui lui accordait un statut privilégié pour l’époque.

Ndéye Coumba a à son tour accédé à des études à l’École Normale Supérieure de Dakar, avant d’y enseigner comme professeure de lettres, d’histoire et de géographie. C’est avec sa propre fille Saida, enseignante aux  niveaux préscolaire et élémentaire, qu’elle a poursuivi le développement et le pilotage de l’école Keur Maïmouna. Grâce à cette famille de précurseurs, l’établissement compte aujourd’hui trois classes de maternelles, six classes d’élémentaire et une classe de collège (6ème), ouverte à la rentrée 2021.

Entre 2008 et 2015, l’augmentation d’étudiants a nécessité la construction d’une nouvelle école méritant d’être soutenue et développée. À l’heure actuelle, elle fonctionne grâce aux frais de scolarité et à un système de parrainage des enfants en difficulté dont les parents ne peuvent pas payer ces frais. Objectif à moyen terme : ouvrir les classes de 5e, de 4e et de 3e ainsi qu’un lycée pour épauler les élèves jusqu’au baccalauréat. Des besoins annexes ont été identifiés. Parmi ceux-ci l’acquisition d’un nouveau bus de cinquante places pour le transport scolaire et l’achat de matériel scolaire et informatique, de mobilier de rangement, etc.

Après la présentation de l’école et de l’association Cap Éco solidaire, nous avons eu droit à un spectacle reflétant bien l’engagement de Ndéye Coumba et de sa fille Aida. Au fil de la matinée, nous en avons appris sur des enjeux spécifiques à la société sénégalaise : déclaration des enfants à la naissance, droit à l’éducation, égalité filles/garçons, etc. Les écoliers ont représenté ces réalités à travers des sketchs très bien préparés. Des danses et des chants traditionnels et contemporains ont suivi, présentés par les enseignantes de l’école.

Nous avons pu visiter les salles de classes avant de repartir. Comme on peut le constater, le dernier niveau n’est aujourd’hui qu’un toit-terrasse non couvert, qui n’attend que la construction des classes supérieures.

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Nous rentrons à l’hôtel Royal Horizon Baobab à La Somone afin de se préparer pour la cérémonie de remise des prix. C’est notre dernière soirée tous ensemble. Bien des discussions significatives, du fun, de la danse et un sentiment de réalisation! En bref, une soirée inoubliable

Une fois de plus, je me sens fière d’avoir participé à ce trek au féminin et d’avoir marché dans le désert pendant quatre jours sous un soleil plombant, les pieds très souvent enfoncés dans le sable. Mais je me sens surtout privilégiée d’avoir pu aller à la rencontre de toutes ces femmes extraordinaires qui marchent pour la cause de la recherche sur le cancer du sein et sur la sclérose en plaques, tout en apportant leur soutien à l’organisme Cap Éco Solidaire. Comme à l’habitude, j’ai eu beaucoup de plaisir. Mais j’ai aussi retrouvé foi en l’humain et en l’humanité (ce qui est plutôt difficile de conserver en ces temps particuliers).

Comme dans tout, il faut le « vivre » pour le comprendre. Le désert a vraiment le pouvoir de changer nos vies : le sillonner à pied pendant quatre jours sur 60 km, se laisser bercer au gré des rencontres, se retrouver aussi dans un silence méditatif de pleine conscience est assurément puissant.

Si ça vous intéresse, vous pouvez voir toutes les vidéos Youtube du Rose Trip juste ici.

⇒ Vous pouvez revoir toute l’aventure d’Ariane lors de son trek Rose Trip au Sénégal dans ses stories enregistrées sur son compte Instagram. Si jamais vous voulez participer à l’expérience du Trek Rose Trip, les inscriptions pour la 3^ème édition au Sénégal et la 4ème édition au Maroc sont encore ouvertes.

Est-ce que cette expérience unique du Trek Rose Trip au Sénégal, ou au Maroc, vous interpelle? Ou peut-être avez-vous déjà vécu des moments forts lors d’un trek au féminin? Nous serions curieuses que vous nous parliez de votre propre expérience ou de vos projets futurs dans la section commentaires.

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*Cet article a été rendu possible grâce à la collaboration de notre auteure, tous les propos et les expériences demeurent les siens.  Les photos sont les siennes ou celles de Flash Sport qui lui ont fournies des images pour illustrer le texte. Ils comportent également des liens affiliés de partenaires, choisis judicieusement par l’équipe de LVDQ, pour vous aider à vous préparer au défi du Trek Rose Trip au Sénégal et à bien vous préparer pour ce trek au féminin.