Vous prévoyez un voyage au Myanmar et vous vous demandez que faire et que voir au Myanmar? Je vous propose quelques idées pour visiter le Myanmar et ainsi vous concocter un voyage intéressant à la rencontre de la population locale tout en visitant les incontournables du Myanmar et quelques endroits hors des sentiers battus.
Mon voyage au Myanmar
Un voyage au Myanmar est empreint d’un mystère, suscite curiosité et fascination, et ce malgré l’ouverture au tourisme depuis quelques années et un certain accès à la vie moderne et une amélioration des conditions de vie pour une portion de la population. La succession des différents peuples qui ont habité et habitent son territoire a contribué à son histoire et son évolution toute particulière. Vous me direz que ce fut le cas pour plusieurs pays, mais le préfixe multi est quasi essentiel devant chaque composante de ce pays et il y prend tout son sens.
Suggestion LVDQ : Pour rêver un peu de la Birmanie, on vous invite à écouter en ligne dans le confort de votre foyer, pour seulement 7,99$ sur le site des Aventuriers voyageurs, le magnifique film d’inspiration Birmanie : le pays au mille et un bouddhas.
Voici le descriptif : Le Myanmar (Birmanie), pays qui après une cinquantaine d’années d’isolement commence à s’ouvrir au tourisme, est une destination de plus en plus convoitée et fait partie des incontournables pour tout amoureux de l’Asie. Positionné entre la Thaïlande, la Chine et l’Inde, le Myanmar s’est forgé d’une culture bien à lui. Le pays demeure très ancré dans une tradition bouddhiste avec certains des plus beaux sites religieux de l’Asie, comme l’étincelante Paya Shwedagon à Yangon, ou la mythique cité de Bagan avec ses 3000 temples. Mais bien au-delà de ces expériences, le Myanmar est avant tout le pays du sourire avec un peuple d’une douceur inégalée. Ce film parcourt aussi la capitale Yangon et ses édifices coloniaux, Pindaya et sa grotte au buddha, Kalaw et ses sentiers qui mènent jusqu’au Lac Inle, Mandalay et son palais, Inwa et ses calèches et Monywah avec son buddha géant.
Déjà lorsqu’on nomme le pays, il peut apparaître des points d’interrogation dans les regards. Le Myanmar ? La Birmanie ! Ah ! La Birmanie. C’est en 1989 que la junte militaire a choisi ce nom pour faire rupture avec le passé colonial. Les noms de quelques autres villes ont également été changés. Les luttes de pouvoir, l’accès à la démocratie et la reconnaissance de certaines ethnies sont au cœur de conflits depuis des années dans ce pays. Mais je ne m’aventurai pas dans une analyse sociopolitique de ce pays, je laisse ce travail aux experts. Toutefois, comme touriste et invitée dans un pays, la connaissance et la sensibilité au contexte social, politique et économique ouvrent notre vision sur un coin de la planète qui est toujours, bien plus qu’une destination de voyage.
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Premier coup d’œil sur le Myanmar
Le Myanmar est surnommé le pays aux 1000 pagodes, pourtant la plaine de Bagan à elle seule en compte plus de 2000. Il y a quelqu’un qui a manqué de billes dans son boulier semble-t-il ! Mais il faut reconnaître que ce surnom est des plus justifiés ; pagodes, temples, stupas sont légion. Toutefois, il y a beaucoup plus à voir au Myanmar. Je vous propose quelques lieux et expériences à ne pas manquer si vous comptez visiter le Myanmar.
Aller à la rencontre d’un pays, c’est d’abord aller à la rencontre des gens qui l’habitent et qui lui donnent vie. Chaque pays est ainsi distinct. J’ai en mémoire de belles images instantanées de la population du Myanmar. Ces femmes et ces hommes qui, de leurs pas altiers, déambulent les hanches cintrées dans leur longyi. Il est impressionnant de voir comment ils peuvent se déplacer rapidement ainsi ligotés.
Ces femmes et ces enfants aux joues savamment barbouillées de tanakha. Ce fard végétal provenant de l’arbre du même nom, qui protège et maquille la peau. Cette tradition a 2000 ans et elle est toujours très, très présente. Et je peux vous confirmer que ça obtient encore du succès ! Un matin, m’ayant fait un petit maquillage « tanakhais », j’ai eu beaucoup de compliments des messieurs birmans. Les « Beautiful ! Beautiful ! » résonnaient dans l’enceinte des temples au cours de ma visite. Eux qui sont plutôt timides et discrets, ces Birmans étaient tout sourire de voir cette appropriation culturelle.
La terre rouge qui brûle sous les torrides rayons de soleil. Cette terre qui a donné sa couleur aux robes des bonzes. Synonyme de dépouillement, ce sont les haillons ramassés dans la poussière. Tout au long de votre voyage au Myanmar, vous constaterez l’omniprésence des bonzes. Ils font partie intégrante du quotidien, ils se retrouvent dans l’espace public et jouent un rôle important dans la société et auprès du peuple majoritairement bouddhiste et dont la ferveur religieuse est impressionnante. Ils sont des milliers principalement des hommes, mais aussi des femmes qui elles, sont vêtues d’une tunique rose bonbon. Comme vous pouvez le constater, elles rayonnent à l’horizon sur les routes poussiéreuses.
Visiter le Myanmar : que faire au Myanmar et que voir
Prêts à visiter le Myanmar? Voici donc mes petites suggestions de que faire au Myanmar, que voir et que visiter lors d’un voyage dans ce magnifique pays d’Asie du Sud-Est.
Visite des temples de Bagan à vélo : incontournable lors d’un voyage au Myanmar
Entre Rangoon et Bagan, la plaine est aride et une poussière d’or nous enveloppe. Le soleil semble blafard derrière cet écran de poussière, mais sournoisement il nous perce la peau et fait s’évaporer le peu d’eau que notre corps tente de garder. Un horizon de terre sablonneuse, de verdures éparses et soudain, un scintillement qui aveugle, une pagode d’or dédié à Bouddha.
Si en planifiant votre voyage, vous vous demandez que voir au Mynamar, tout au début de votre liste de priorités, je vous recommande d’y inscrire Bagan. Bagan est un bijou, un bijou fait d’ocre et d’or. Il est rare de parler d’un alliage d’ocre et d’or et pourtant, c’est la meilleure image métaphorique pour décrire ce joyau qu’est Bagan.
La grande plaine de Bagan s’étend sur 42 km2 et des 4 000 à l’origine construits entre le XIe et XIIIe siècle, on y retrouve encore 2 200 pagodes, temples et stupas. C’est un site archéologique extraordinaire et même si vous n’êtes pas expert ou un accro de cette science, vous serez complètement éblouis par ces monuments sacrés dispersés sur ce grand site. De dimensions différentes, fabriquées de divers matériaux, ces dômes et ces tours que vous voyez de loin vous invitent à découvrir le raffinement de leurs ornements, leurs statues de Bouddha méditant dans leur enceinte et leurs peintures murales que le temps a abîmées, mais qui pour certaines, dévoilent leur pleine beauté grâce à la restauration de l’UNESCO.
Il y a différentes façons de visiter la plaine de Bagan : en calèche pour les pas pressés, en montgolfière pour ceux qui aiment voir les choses de haut et qui ont des sous, en automobile ou en scooter électrique pour les longues distances ou comme moi à vélo (il y en a même électriques). Idéalement, vaut mieux combiner divers moyens de déplacement si vous y êtes pour plus d’une journée et chercher l’adéquation idéale entre moyen et moment de la journée. À midi sur la plaine à vélo, vous allez suer votre vie ! Pour ma part, j’ai combiné l’automobile avec mon guide Zayar et le vélo en priorité. Le déplacement à vélo d’un monument à l’autre sur le site est un réel plaisir. Une merveilleuse façon de s’imprégner de la magie que dégage ce site, sorti de la nouvelle foi bouddhique d’un monarque au XIe siècle.
De ces parcours à vélo, je garde un souvenir indélébile de mon déplacement vers le restaurant pour le repas du soir. La lune est pleine et dorée comme les stupas, un vent chaud caresse ma peau, un parfum incroyablement sucré de jasmin embaume le noir horizon, les chauves-souris font des arabesques, un temple se déguise en ombre chinoise. On distingue les silhouettes des femmes qui reviennent du marché chargées de vivres pour la famille. Et il faut tenter de deviner dans le noir les trous et les bosses de la route ; non, il n’y a pas de pistes cyclables dans le secteur. Mais quel moment magique cette sortie à bicyclette !
⇒ Suggestion LVDQ : Si les moyens vous le permettent, nous vous suggérons un tour de montgolfière au-dessus de Bagan à l’heure du coucher ou du lever du soleil. L’une d’entre nous l’a fait, et c’est une activité que vous n’êtes pas près d’oublier, c’est garanti!
Pyin u Lwin : la pittoresque ville du nord à visiter au Myanmar
La haute Birmanie, il y fait plus frais, ouf !
Dans cette petite ville sur la route vers le nord et vers la Chine, le monde du XXIe siècle prend sa place et s’impose. Le jean fait la lutte au longyi, les t-shirts à l’effigie des équipes de foot s’affichent. Les jeunes filles se risquent à porter des talons dans les rues où il y a plus de trous et de crevasses que de surfaces planes.
Pourtant à l’intérieur de la ville il y a quelques années à peine, le moyen de transport officiel était toujours la diligence traditionnelle tirée par des chevaux.
Pourtant à moins d’un kilomètre, les gens se déplacent à charrette tirée par des buffles, les rues sont faites par des femmes (surtout) et des hommes à la pelle et le goudron transporté au seau, les dos se plient et se déplient des centaines de fois par jour pour repiquer le riz comme à l’époque néolithique bien avant J.-C.
Dans la cour de l’hôtel, un mini putt improvisé: une boîte de conserve insérée dans un trou, 2 balles, un putter collectif. Ils s’amusent comme des fous. Sur la rue, il y a foule. On y tourne un épisode d’une série télévisée. Peu importe la présence de vedettes, nos aspirants champions au mini PGA sont concentrés à leur plaisir tout simple.
Pyin u Lwin a un superbe et grand jardin botanique où de jeunes Birmanes s’affairent à manucurer chaque plate-bande. Si vous appréciez les jardins, vous apprécierez celui-là, car il offre une belle variété d’espèces et l’occasion de ballades régénératrices dans les forêts de pins et de bambous.
Prendre le train vers le viaduc Gokteik : une expérience à faire lors d’un voyage au Myanmar
Après la quiétude du jardin, pourquoi ne pas aller vivre un petit frisson en montant à bord du train qui traverse le viaduc Gokteik. Déjà il faut souligner que prendre le train en Asie constitue toujours une expérience captivante. Vous pouvez donner le sens que vous voulez au qualificatif « captivante » la combinaison de tous ces sens donnera une description juste de cette expérience sur toute son échelle, d’un extrême à l’autre.
Si vous avez fait des recherches pour identifier que faire au Myanmar, vous avez possiblement trouvé la suggestion « prendre le train de la mort ». Là, il y a un peu d’exagération ! Il est vrai que ça tangue, ça grince, ça vibre mais la dangerosité du trajet culmine au passage du fameux viaduc. Construit en 1901 à l’époque de la colonisation anglaise, il est vieux et rouillé par manque d’entretien. Il est vrai qu’à 97 mètres dans les airs, il semble bien téméraire d’y faire rouler plusieurs wagons de train. Rassurez-vous (ou pas !), le train ralenti à 7-8 km/h lorsqu’il franchit le viaduc. Ça donne tout le temps pour regarder le paysage et de voir le cours d’eau qui paraît minuscule juste sous le viaduc !
Si vous ne voulez pas faire le trajet complet, vous pouvez comme moi, vous limiter à la portion entre Pyin U Lwin et Hsipaw. En plus de survivre au passage sur le viaduc (!), vous pourrez vous imprégner de la vie sur le train et celle qui gravite autour du train. Les différentes gares sont de riches sources de contact avec la vie quotidienne du pays et les multiples arrêts tout autant, avec la vente de nourriture, boissons, fleurs qui se fait aux abords des wagons.
Lac Inlé, un grand incontournable à visiter au Myanmar
Comme une immense pataugeoire, il est long (20 km), large (8-10 km) et peu profond (5-6 m) ce lac dont le nom signifie « Quatre villages », mais qui aujourd’hui en compte quarante habités par la minorité ethnique les Intha, les fils du lac. Mythique non ! Sur cet immense lac entouré de montagnes et de contreforts, ce peuple sans terre s’est construit un authentique village où les routes se naviguent, les maisons sont sur des échasses et les plants de tomates font les roseaux.
Il faut impérativement consacrer plusieurs heures à la visite de ce lac lors d’un voyage au Myanmar. Y passer une nuit doit être une superbe expérience que je n’ai toutefois pas faite. Mais les dix heures que j’ai passées sur le lac ont constitué presque à elles seules un voyage de découvertes. Un moment fort de mon voyage au Myanmar. C’est à partir du petit village de Nyaung Shwe que s’amorcera votre excursion. Il vous est possible d’obtenir un forfait qui comprend la location du bateau, le droit d’accès au lac et un guide si vous le souhaitez.
Au lever du jour, à bord d’une longue pirogue motorisée, le nez dans le vent et les yeux écarquillés comme une émoticône, c’est le début de l’exploration du lac Inlé qui constitue un autre incontournable si vous allez visiter le Myanmar.
Ce qui fascine instantanément lorsque l’on se glisse sur le lac, ce sont les dizaines de pêcheurs qui, en équilibre sur le bout de leur pirogue, se propulsent grâce à une gaffe savamment enroulée autour d’une jambe tout en lançant à l’eau filet ou une étrange cage en filet. Unique et très impressionnante cette technique de pêche, elle est la particularité de la minorité ethnique les Intha, les fils du lac. Dans le petit brouillard du jour levant, au sortir du canal ouvrant sur le lac, je revois cette féérique chorégraphie spontanée. Ça commençait bien cette excursion et l’incursion dans cette vie sur l’eau.
Au fil de l’eau, à travers les canaux et les structures d’habitations, de commerces, de temples sur pilotis, j’y ai aperçu le temps de quelques heures, une vie sociale et professionnelle d’un peuple imaginatif et travailleur.
Au fil de l’eau, j’ai vu des jardins et potagers qui s’enracinent sur des « radeaux » fabriqués de jacinthes d’eau (vous savez la plante que l’on paye à fort prix ici pour garnir notre petit bassin d’eau) de roseaux, d’herbes aquatiques, d’algues et de terre. Ces potagers aquatiques sont ancrés afin d’éviter que leurs futures récoltes ne se transforment en vaisseaux fantômes dans les brumes du matin.
J’y ai croisé des enfants qui faisaient les acrobates sur les échafaudages permanents de leurs maisons sur pilotis et qui tout en sourires, criaient des « hellos » au passage des touristes.
C’est avec plaisir que j’ai constaté que les arts et l’artisanat s’expriment en qualité et en beauté sur le lac. Dans les ateliers et les échoppes, on y trouve de magnifiques bijoux, des foulards de soie tissés avec grand soin et d’autres œuvres d’orfèvrerie superbes, tout ce qu’il faut pour faire dépasser le poids permis de votre valise au retour !
⇒ Suggestion LVDQ : Vous pouvez déjà réserver en ligne votre journée en bateau sur le lac Inle sur le site de Get Your Guide.
Expérimenter le massage birman sur la liste de que faire au Myanmar
Si vous partez en excursion sur le lac Inlé pour une journée, vous allez certainement résider près du lac, la veille et le jour même. Dans le village de Nyaung Shwe ce sera l’occasion pour vous de faire l’expérience d’un massage birman. Attendez-vous à une expérience sensorielle tonique, mais chassez de votre tête la moindre évocation libidinale. Un massage birman vise à rétablir l’équilibre entre le corps et l’esprit, c’est du sérieux ! C’est un mélange de massage ayurvédique indien et de médecine traditionnelle chinoise. Traduction : ça brasse la carcasse en profondeur. Je vous conseille de retenir qu’en birman, l’expression « plus doucement », se dit pyawh pyawh !
Kalaw, à visiter au Myanmar avec ses treks et son marché
Petite ville à 1300 mètres d’altitude, Kalaw est en retrait des attraits touristiques. Quel plaisir d’y déambuler dans ses rues tranquilles et de se laisser surprendre à chaque coin de rue. Ça et là, des ateliers d’artistes qui du bout de leurs pinceaux ou de leurs crayons fixent l’authenticité du Myanmar d’hier et d’aujourd’hui, des couturières installées sur le trottoir qui activent leurs machines à coudre la pédale au plancher.
La présence des communautés indiennes et népalaises apporte encore plus à la couleur locale et la présence d’églises, d’une mosquée et d’un temple sikh témoignent de cette diversité toute particulière.
Il faut impérativement y être un jour de marché. Oui je l’avoue, j’ai développé une dépendance aux marchés. Celui de Kalaw a tout ce qu’il faut pour combler une droguée comme moi. Le mélange des éclatantes couleurs est extraordinairement beau, découvertes et curiosités sont au rendez-vous et c’est l’occasion de faire de beaux contacts avec la population locale en regards, en sourires, en langage gestuel et en rires.
Parmi les découvertes, le cheroot, un petit cigare fabriqué exclusivement par les femmes. Le cheroot fait partie de la culture birmane comme la noix de bétel qui elle, macule les dents et vous donne un sourire de vampire donc, très tendance le 31 octobre. Le cheroot est un cigare de couleur verte, fabriqué à partir de feuilles de tabac, d’herbes (aromatiques !) broyées, de miel, de whisky de riz (mais oui, ça existe), de pulpe de fruits et tout ça mélangé et grillé à sec. Puis, roulé à la main (féminine) dans une feuille de thanal phet. Et finalement, collé avec une colle faite à base de riz gluant. Non mais, impossible de trouver plus naturel !
En camping autour du feu, tout juste avant les guimauves, vous sortez votre petit cheroot… imaginez la tête de vos amis !
Si vous cherchez encore que faire au Myanmar, Kalaw offre la possibilité d’y pratiquer de belles randonnées pédestres dans les environs. D’une journée, de 2 jours avec une nuit en hébergement ou de 3 jours pour se rendre au lac Inlé , les options sont variées. Mon expérience d’une journée fut des plus agréables. Ce sont quand même des randos un peu physiques, alors il y a suffisamment pour avoir à la fois le plaisir de la randonnée et celui de la découverte de la flore, des plantations de thé, de beaux points de vue et de faire la connaissance de la population qui vit dans des conditions difficiles et est des plus accueillantes.
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Visiter la Pagode Shwedagon, celle qui veille sur Rangoon
Je ne peux achever un article sur le Myanmar sans évoquer la pagode Shwedagon de Rangoon. Un monument bouddhiste sacré et incontournable à visiter au Myanmar qui domine la ville. Entièrement recouverte d’or (on évoque 60 tonnes !) et illuminée 24h/24, il s’agit d’un des monuments religieux les plus spectaculaires du monde. Vous y croiserez beaucoup de touristes, mais aussi un grand nombre de fidèles et de bonzes pour qui la visite est empreinte de spiritualité. Vous ne pouvez faire une voyage au Myanmar sans vous rendre à cette pagode pour contempler de vos propres yeux ce monument superbe. Je l’ai visité en compagnie de mon guide Zayar et sa famille et j’ai pu voir dans leurs regards une fierté immense pour cette pagode.
⇒Suggestion LVDQ : Si vous avez envie de découvrir la cuisine de rue birmane lors de votre séjour à Rangoon, vous pouvez prendre part à un food tour d’une durée de 4 heures en réservant votre activité sur le site de Get Your Guide.
Informations pratiques pour organiser votre voyage au Myanmar
Comment se rendre au Myanmar
On sait que se rendre en Asie implique un long déplacement avec généralement 2 escales. Pour ce voyage au Myanmar, j’ai opté de profiter de l’escale à Bangkok pour y séjourner 2 jours. Ainsi, on bénéficie de 2 destinations au cours du même voyage et on réduit les risques d’arriver au Myanmar très fatigué et avec le hublot imprégné sur votre joue après pas loin de 35 heures de déplacement dont au moins 20 heures en vol. Il y a aussi d’autres villes pour ce petit plaisir de l’escale prolongée : Hong Kong ou Shanghai…
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Quand visiter le Myanmar
Il faut éviter : le mois de mai qui est excessivement chaud et la période de la mousson de juin à octobre.
Comment se déplacer au Myanmar
Selon mon expérience, je vous recommande deux moyens de transport : la voiture avec guide-chauffeur et l’avion pour les longues distances. Et pour les déplacements de découvertes : le train, le bateau et le vélo. Les déplacements en autobus sont souvent de nuit, long et pas des plus agréables, les routes étant cahoteuses.
Je vous recommande mon guide-chauffeur Zayar Latt qui m’avait été recommandé. Il est travailleur autonome et vous pouvez prendre contact avec lui via : www.myanmardriver-guide.com
Quoi manger lors d’un voyage au Myanmar
La cuisine birmane est indéniablement influencée par la cuisine indienne : riz, currys de légumes, viandes, poissons et servis dans de petits plats. Mais vous y retrouvez également l’influence de la Chine et de la Thaïlande et des ethnies des différentes régions. Je vous l’ai dit en début d’article que le préfixe « multi » a sa place partout au Myanmar.
Vous avez déjà faut l’expérience de manger du thé ? Ce sera l’occasion de la faire au Myanmar avec le laphet thoke. Une salade faite de feuilles fermentées de thé et accompagnée de gousses d’ail frites, de fèves de soya, de tomates de cacahuètes, crevettes séchées…une découverte !
Et près de la frontière avec la Chine, n’hésitez pas à vous attabler dans un restaurant de cuisine chinoise. La nourriture y est fabuleuse avec quantité de légumes savoureux.
Où dormir lors d’un voyage au Myanmar
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Voyager en tant que femme au Myanmar
Deux mots me viennent en tête : confiance et sécurité. C’est vraiment une destination à retenir pour une femme. Les contraintes d’accès à certains secteurs du pays sont à respecter comme tous les touristes doivent le faire mais à aucun moment je n’ai senti que ces contraintes n’étaient particulières pour les femmes.
Assurances voyage pour visiter le Myanmar
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Est-ce que cet article vous donne envie de visiter le Myanmar? Ou peut-être avez-vous déjà eu la chance de faire un voyage au Myanmar? Nous serions curieuses que vous nous parliez de votre propre expérience dans ce pays dans la section des commentaires. N’hésitez surtout pas à nous partager votre liste de que faire au Myanmar et que voir, cela pourrait aider plusieurs autres voyageurs.
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* Cet article a été rendu possible grâce à la collaboration de notre auteure, tous les propos et les expériences demeurent les siens. Ils comportent également des liens affiliés de partenaires, choisis judicieusement par l’équipe de LVDQ, pour vous aider dans la planification de votre voyage au Myanmar et afin de vous donner des idées de que faire au Myanmar, que voir et visiter au Myanmar.
3 Commentaires
En conclusion de nos trois semaines au Myanmar ?? :
Tout d’abord , ce voyage a été bien au delà de mes attentes pourtant fortes . Les avis qui m’avaient aiguillé vers cette destination , les différentes lectures que j’avais faites , me laissaient penser que ce voyage ne serait pas comme les autres . Mais j’étais encore bien en dessous de la vérité . Avant de partir, j’aimais reprendre le titre de cette émission : voyage en terre inconnue et cela a été le cas.
Il faut bien avouer que j’ai été totalement séduite par ce pays étonnant , plein de contrastes et de contradictions .
Comment ne pas se laisser charmer par ce dépaysement total en visitant un marché local , comment ne pas se laisser entrainer dans la folie des villes , se laisser charmer par la douceur des paysages de campagnes, comment ne pas se laisser séduire par la beauté et la richesse des monastères et des pagodes ?
Il me restera des images colorées , animées , brillantes , éblouissantes comme la pagode Swedagon , une des merveilles du monde .
Il me restera des sensations fortes d’échanges avec les locaux. Comme cette petite fille rencontrée au coucher de soleil à Bagan et qui voulait me vendre ses cartes postales ( bien plus belles que celles achetées à Mandalay) et qui me dit cette phrase qui m’a fait beaucoup rire : c’est beau, c’est pas cher et c’est pas moi qui l’ai fait… , des moments d’émotions comme cette rencontre avec cette grand-mère qui a vainement essayé de convaincre son petit fils de ne pas avoir peur de moi et de mon appareil photo, des dizaines de moments de partage avec la population , des moments d’étonnement comme ces visites dans les différents monastères, des moments magiques en rencontrant un monsieur qui a lu dans les lignes de ma main me révélant chaque moment important de ma vie sans se tromper
Il me restera aussi des moments de malaises devant la misère cotoyant une immense richesse , notamment à Mandalay ou Ngapali.
On nous avait dit avant de partir qu’il ne fallait pas aller la bas , que le pays n’était pas sûr . Ce n’est abolument pas vrai , nous n’avons jamais ressenti le moinde moment d’insécurité pendant ce voyage . Les seuls moments d’insécurité , je les ai ressenti à l’aéroport Charles de Gaulle en voyant les militaires patrouiller .
Le voyage a cette vertu de vous mettre en face de la réalité et non du fantasme . Nous avons été accueilli par la population à bras ouverts , parfois comme des vedettes même dans les régions où le touriste est rare .
Nous avons pu grace à une organisation parfaite de notre agence locale “Bouddha Spirit ” et à la pertinence de nos guides , comprendre un peu ce pays complexe , dirigé par des militaires depuis plusieurs années et où la religion est omniprésente .
Pour moi qui suit profondément athée , j’ai été très perturbé par ces démonstrations d’adoration du bouddhas , qu’elles soient sous forme de prières ou d’offrandes multiples . Ce pays consacre 30% de son PIB à la religion , alors qu’il fait partie d’un des pays les plus pauvres de la planète . C’est incompréhensible vu de l’exterieur , sauf quand on en revient . Le bouddhisme est une religion pacifique et tolérante , et elle favorise les inégalités dans ce pays . Mais le bouddhisme est incontournable et omniprésente la-bas , on doit en tenir compte.
Nous revenons d’un pays attachant où mille sourires réchauffe le cœur et l’âme.
Je remercie profondément Laure de notre agence organisatrice de m’avoir permis de concrétiser ce voyage , sans elle, nous ne serions pas partis, ou en tout cas , pas dans ces conditions . J’aurais choisi un voyage organisé , et je serai passé à coté de plein de choses . Cette formule avec guides et chauffeurs locaux est idéale pour s’immerger dans ce pays sans difficultés matérielles. Je remercie aussi So So notre première guide qui malgré ses importantes lacunes en français nous a ouvert son pays et Mi Mi pour les multiples informations qu’elle nous a données même quand je décrochais dans ses explications… Elle a su rester patiente et souriante.
De ce voyage je retiens une foule de choses et j’invite les globes trotteurs à découvrir vite ce pays où trois siècles se croisent en grande harmonie
On s’y rend dans quelques semaines… Merci pour l’article, les suggestions et les photos très inspirantes et vraiment très belles.
Les photos de cet article sont magnifiques! Wow!