Vous aimeriez visiter la vallée de la Tarentaise dans les Alpes françaises et vous ne savez pas comment moduler votre itinéraire? Notre collaboratrice vous partage son trajet complet de 7 jours de randonnée sur le Grand Tour de la Tarentaise, qui pourra vous servir de guide lors de la planification de ce beau projet.
Le Grand Tour de la Tarentaise : un projet qui m’attendait patiemment
Je dois dire que j’avais bien hâte d’arpenter les sentiers du Grand Tour de la Tarentaise dans les Alpes françaises. Je l’avais dans mon point de mire depuis 2018, lorsque j’ai entendu parler de cette longue randonnée pour la première fois! J’avais pourtant habité et travaillé à la station de ski Val Thorens, dans les 3 Vallées, il y a presque 20 ans. La marche ne faisait toutefois pas partie de mes activités de prédilection à l’époque. L’été 2022 m’a enfin offert la chance d’y randonner, accompagnée de mon amie Anne. Ce périple fut rempli de moments « wow » à chaque col et panorama!
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Quelques informations sur la vallée de la Tarentaise dans les Alpes
Avant de se pencher sur mon itinéraire de 7 jours de randonnée sur le Grand Tour de la Tarentaise dans les Alpes françaises, il est primordial d’en apprendre davantage sur les différents lieux visités.
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Le Massif de la Vanoise dans les Alpes
Celui-ci se situe entre les deux grandes vallées alpines : la Tarentaise au nord et la Mauricienne au sud. La Vanoise fait partie intégrante des Alpes internes et compte de nombreux sommets de plus de 3500 m. Constitué principalement de roches métamorphiques, le massif présente des vallées ouvertes et de nombreux cols facilement franchissables, ce qui en fait un espace propice à la randonnée.
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Les 3 Vallées
Accompagnée de mon amie Anne, nous avons traversé à pied les 3 Vallées : Courchevel, Allues-Méribel et des Belleville. Ces dernières se situent à l’ouest du massif de la Vanoise, sur le bassin versant du Doron de Bozel.
Longues et habitées de nombreux villages et stations de ski, ces paysages de haute montagne offrent un terrain de jeu fantastique et mondialement réputé en hiver. En été, les 3 vallées accueillent de nombreux marcheurs. S’offre à eux un vaste domaine à explorer au coeur d’une nature protégée, avec des reliefs ouverts grâce aux cols qui facilitent l’accès pour la randonnée.
La randonnée dans les 3 Vallées permet de se déplacer d’une vallée à l’autre en passant devant une grande diversité de paysages. Les lacs sont nombreux et les glaciers sont encore présents et remarquables, comme celui de Gébroulaz. La variété impressionnante de roches, de la faune et de la flore émerveille aussi bien le promeneur que le randonneur averti. Le Grand Tour de la Tarentaise emprunte le plus souvent des itinéraires en dehors des domaines skiables.
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La vallée des Belleville
En 60 ans, la paisible vallée alpine des Belleville est devenue la première destination touristique au monde pour les sports d’hiver, avec 600 000 visiteurs accueillis pendant la saison d’hiver. Une vallée aux multiples facettes qui puise sa force dans la complémentarité des trois stations que sont Val Thorens, Les Menuires et Saint-Martin-de-Belleville.
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Faune et flore dans la vallée de la Tarentaise
La faune sauvage dans la vallée de la Tarentaise est prospère : chamois, bouquetins, marmottes, perdrix des neiges, aigles royaux et gypaètes barbus. Les terrains alpins situés entre 1800 m et 2500 m d’altitude offrent une flore riche aux couleurs éclatantes.
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L’altitude dans la vallée de la Tarentaise
L’altitude se situe entre 800 m dans le fond de la vallée et 3855 m au sommet de la Grande Casse. Le glacier de la Galise est à une hauteur non négligeable de 3276 m.
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En quoi consiste le Grand Tour de la Tarentaise
On dit que la vallée de la Tarentaise est presque un pays à part entière en Savoie. Le Grand Tour de la Tarentaise traverse en fait le cœur de la Vanoise de Tignes au vallon de Chavière, au-dessus de Pralongan-la-Vanoise. Cette longue randonnée dans les Alpes peut s’étendre sur 24 à 36 jours, transitant en partie par le Parc national de la Vanoise et dans les cinq réserves naturelles nationales jouxtant le parc. On peut bien sûr accomplir des étapes plus courtes, ou même partir en courte expédition d’une journée.
On y découvre lors d’une randonnée sur le Grand Tour de la Tarentaise des paysages variés avec de larges vallons d’altitude, des petits cols perchés, des zones forestières et des espaces de haute montagne où se côtoient neige et rochers.
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Mon itinéraire dans la vallée de la Tarentaise en bref
Voici un bref aperçu de ma randonnée de près de 100km dans la vallée de la Tarentaise dans les Alpes françaises, sur l’itinéraire du Grand Tour de la Tarentaise.
Jour 1 : Chambéry / Moutiers / Stationnement Pralongan-la-Vanoise / Refuge du Roc de la Pêche – Environ 1 km
Jour 2 : Refuge du Roc à la Pêche / Petit Mont Blanc / Refuge du Grand Plan – Environ 11,1 km
Jour 3 : Refuge du Grand Plan / Lacs des Merlets / Refuge du Saut – Environ 10,1 km
Jour 4 : Refuge du Saut / Val Thorens / Refuge du lac du Lou – Environ 17,4 km
Jour 5 : Refuge du lac du Lou / Refuge de Gittamelon – Environ 16,5 km
Jour 6 : Refuge de Gittamelon / Refuge du Plan de Lombardie – Environ 21,2 km
Jour 7 : Refuge du Plan de Lombardie / Saint-Martin-de-Belleville / Transhumance – Environ 15 km
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Mon itinéraire détaillé du Grand Tour de la Tarentaise
Après mon bref aperçu, je vous présente en détails cette longue randonnée que j’ai eu la chance de vivre sur le Grand Tour de la Tarentaise dans les Alpes en France.
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Jour 1 du Grand Tour de la Tarentaise : Chambéry / Moutiers / Stationnement Pralongan-la-Vanoise / Refuge du Roc de la Pêche
Longueur : Environ 1 km
Difficulté : Facile
Départ vers le refuge, lové dans le vallon de Chavière sur les hauteurs de Pralognan-la-Vanoise. À 1900 m d’altitude, Anne et moi restons sur la gauche pour traverser le torrent et rejoindre le refuge du Roc de la Pêche. On termine avec un souper au Roc de la Pêche.
Où loger : Refuge du Roc de la Pêche
Construit sur les ruines d’anciennes habitations monastiques, le refuge est quand même assez grand. Les sommets enneigés font déjà partie du paysage environnant. Près du refuge, la Chapelle d’alpage des Moines a bien été rénovée.
Randonnée alternative – Grand tour de la Tarentaise : À partir du refuge du Roc de la Pêche, une alternative par le col du Soufre est proposée aux randonneurs les plus avertis. L’intérêt de cet itinéraire provient du passage d’un col d’altitude débouchant sur le glacier de Gébroulaz, l’un des plus spectaculaires de la Tarentaise. Le paysage semble lunaire en raison du soufre présent.
Jour 2 du Grand Tour de la Tarentaise : Roc de la Pêche / Petit Mont Blanc / Refuge du Grand Plan
Durée : 5 h
Longueur : 9.3 km
Dénivelé positif : 888
Difficulté : Difficile
Altitude minimum : 1886 m
Altitude maximum : 2522 m
Après un déjeuner au refuge du Roc de la Pêche, Anne et moi redescendons quelques centaines de mètres par la piste afin de bifurquer à gauche pour suivre le sentier qui amorce une longue traversée ascendante, à plus de 600 m de dénivelé. On prend une petite pause à une table de pique-nique afin de profiter du décor de rêve (qui le sera encore plus au sommet du Petit Mont Blanc). C’est l’une des périodes idéales dans la vallée de la Tarentaise pour observer la flore, comme la caillasse et les jolies anémones blanches.
On continue la montée en sillonnant les quelques lacets sur le contrefort du Petit Mont Blanc pour accéder en premier lieu au col du Mône (2533 m), où se retrouve un arbre solitaire. Celui-ci se situe sur une ligne de faille qui sépare deux formations géologiques différentes : le Roc du Mône, une formation de calcaires et de dolomies du Jurassique dont la série stratigraphique est inversée, et le Petit Mont Blanc, formé quant à lui de gypse, une roche très blanche. Sur le Roc du Mône, les roches sont de couleur grisâtre, avec une couche rougeâtre de bauxite, une roche riche en aluminium et en oxyde de fer.
On croise un groupe de marcheurs à la journée – moins chargés que nous – que l’on suit sur plusieurs lacets d’une pente à pic qui mène sur le contrefort du Petit Mont Blanc. Il présente un paysage lunaire avec ses roches blanches et globulaires en gypse crayeux. On profite de la vue époustouflante (vue de face sur les glaciers des Nants, sur la vallée et la ville de Pralognan et sur la Grande Casse) pour prendre notre lunch pique-nique, malgré les bourrasques importantes.
En après-midi, on poursuit notre randonnée dans les Alpes en redescendant par le même chemin que celui emprunté à l’aller. On dévale donc la partie ouest du Petit Mont Blanc pour ensuite bifurquer vers le Col des Saulces. Puis, marche au milieu des alpages jusqu’au chalet de la Grande Val, pour finalement atteindre après plusieurs montées le charmant refuge du Grand Plan. L’accueil y est des plus chaleureux, l’ambiance rappelant même celle du Népal. J’apprends justement que plusieurs gardiens de refuges des Alpes embauchent des Népalais pour les aider pendant la saison estivale! On passe une partie de l’après-midi au soleil sur la terrasse, à travailler avec vue sur l’Aiguille du Râteau et les collines verdoyantes. On termine avec un souper au Refuge du Grand Plan.
Où loger : Refuge du Grand Plan
Niché au fond de la Vallée des Avals, c’est un trésor caché de Courchevel. Les paysages à la porte du Parc national de la Vanoise sont variés, allant des cimes glaciaires du massif du Mont Blanc aux alpages verdoyants du Grand Plan, voire aux nombreux lacs.
Visite à faire : La Cave du Biol est une ancienne cave à fromages. On y débutait l’affinage des meules de beaufort durant la période d’estive. Elles étaient ensuite descendues dans la vallée, où l’on terminait le processus. La construction, qui date du 19e siècle, a été rénovée dans les années 2000. À proximité se situe la cave et le chalet de la Grande Val, toujours utilisés de nos jours pour fabriquer le beaufort « chalet d’alpage » avec un outil rénové dans les années 2010.
Quelques pistes de vélo de montagne sont maintenant ouvertes, dont une qui passe juste à côté du refuge du Grand Plan. Une recharge pour vélo électrique y est installée.
Randonnées alternatives – Grand Tour de la Tarentaise :
1) Col des Saulces : une petite variante en aller-retour s’offre à vous pour monter jusqu’à ce col à 2456 m d’altitude. Il vous offre un très joli panorama sur la vallée de Pralognan-la-Vanoise. À gauche du col se trouve le Petit Mont Blanc (2677 m), alors qu’à droite on peut observer le Rocher de Plassa (2867 m). La vue donne également sur l’aiguille du Fruit (3051 m) et le Vallon des Avals.
2) Dents de la Portetta, le Petit Mont Blanc et l’aiguille du Fruit : Saint-Bon-Courchevel se situait autrefois sous une mer peu profonde, où se déposaient des quantités phénoménales de sable et de crustacés à l’origine de roches calcaires. Les dents de la Portetta en sont les plus représentatives. Puis, sous un climat tropical, la mer a reculé par évaporation. Ce phénomène est à l’origine d’un type de roche particulier, le gypse, qui constitue le massif du Petit Mont Blanc, les crêtes du mont Charvet et la dent du Villard. Plus tard, la mer a de nouveau couvert la commune, ce qui est à l’origine de la formation de roches calcaires. L’aiguille du Fruit s’est formée à cette période et renferme des fossiles d’une étonnante variété, comme des dents de requin.
Jour 3 de la randonnée dans la vallée de la Tarentaise : Refuge du Grand Plan / Lacs des Merlets / Refuge du Saut
Durée : 3 h
Longueur : 6,8 km
Dénivelé positif : 286 m
Difficulté : Facile
Thèmes : Flore, géologie, lac et glacier
Altitude minimum : 2129 m
Altitude maximum : 2532 m
Après un déjeuner au refuge du Grand Plan, on entame notre randonnée à travers le Parc de la Vanoise et le Vallon de Varlossière. Le sentier bien tracé permet une marche agréable au milieu d’un paysage sauvage. Les schistes violets, la flore abondante et les longues vallées sauvages entourées de reliefs élancés sont des points forts de cette journée.
On croise rapidement le refuge des Lacs Merlets, situé à 2417m d’altitude. Il est de type Chaloin, en bois et rustique. Construit dans les années 1970, il peut accueillir quatorze personnes pour la nuit.
On pose nos sacs à dos afin d’aller jeter un coup d’œil aux deux lacs des Merlets (inférieur et supérieur). Ceux-ci font partie de la catégorie des lacs « froids » : les conditions climatiques étant rudes, la température de l’eau ne dépasse pas 9°C en période estivale et la couverture de glace persiste un peu plus de huit mois. Ces lacs sont appelés oligotrophes (du grec oligo : peu et trophe : nourriture). La présence de poissons est presque toujours imputable à des interventions humaines en lien avec le domaine des salmonidés.
Du lac des Merlets inférieur, on emprunte le sentier qui se dirige plein sud à travers les éboulis entrecoupés de pelouses fleuries. On découvre en contrebas un vaste plateau : le Plan du Pêtre. Le sentier grimpe tranquillement vers le sud au milieu de pelouses, avec un petit lac au bas. Un marais alcalin est également présent au nord du lac du Pêtre. Il s’y développe des groupements végétaux aux abords de ruisseaux alpins : linaigrette, laîche bicolore, tofieldie boréale et grassette des Alpes se plaisent dans ces milieux humides tourbeux. Au bord du lac du Pêtre, des renoncules rampantes tapissent le sol.
Nous poursuivons plein sud. Le relief devient un peu plus marqué et suit le vallon situé entre l’aiguille du Râteau et la Grosse Tête. On monte ensuite en lacets soutenus pendant plus d’une heure, avec de bons vents, avant de déboucher au Col de Chanrouge (2531 m). Le panorama minéral est surprenant : rochers polis, roches de couleur rouge au pied de l’aiguille des Corneillets, etc.
Qu’il est bon de prendre le temps de s’arrêter au Col de Chanrouge, de prendre le lunch-nique et de recevoir entre autres la visite d’une marmotte! Vers la droite, le sentier traverse les pentes d’herbe et, en quelques lacets, arrive sur un premier plateau. Le petit lac de Chanrouge, blotti derrière des bosses d’herbe, vaut amplement le détour.
On poursuit la descente pour longer des affleurements de gypse, contourner Grosse Tête (avec vue vertigineuse sur le torrent!) et observer ces fameux rhododendrons. Arrivée au refuge du Saut, qui possède sa propre marmotte mascotte appelée Zoé. On termine avec un souper au refuge du Saut.
Où loger : Refuge du Saut
Le refuge se situe au point de confluence des torrents des Dorons des Allues et de Chanrouge. La galerie d’accès aux anciennes mines est encore visible.
Jour 4 du Grand Tour de la Tarentaise : Refuge du Saut / Val Thorens / Refuge du lac du Lou
Durée : 6h30
Longueur : 16,7 km
Dénivelé positif : 1186 m
Difficulté : Difficile
Type : Traversée
Thèmes : Flore, géologie, lac et glacier
Altitude minimum : 2012 m
Altitude maximum : 2787 m
On prend notre déjeuner au refuge du Saut. Il pleut et une bonne journée de randonnée nous attend, pleine de surprises. On descend la vallée le long du torrent des Allues, dont les eaux sont blanchies par les particules de gypse en suspension. Direction la vallée des Bellevilles. Les aménagements pour le tourisme hivernal cèdent vite la place à un environnement sauvage, entre lacs d’altitude et haute montagne.
Le chalet de la Plagne (2013 m) se trouve au bout d’un vaste plateau, au pied de l’aiguille du Fruit. Au chalet, on bifurque à gauche et on remonte une pente à rhododendrons (de juillet à août) pendant une heure qui débouche au Col du Vallon. Direction vers la gauche en laissant le sentier à flanc de montagne qui mène à l’ancienne mine. L’espace devient donc plus minéral : le sentier se faufile dans les éboulis à gros blocs sous la pointe du Mont du Vallon et passe sous la télécabine. Le tout offre une perspective sur toute la vallée, pour enfin arriver aux lacs du Borgne (2552 m). Le site est dominé par le glacier du mont du Borgne et les lacs du Borgne. On y prend notre lunch.
Côté température et orientation, les choses commencent à se gâcher davantage à ce moment. On doit traverser des zones importantes d’éboulis de roches avec marquage des sentiers aléatoire, rendus encore plus difficiles par la présence de beaux névés dont le passage peut être dangereux en juin, quand la neige cède sous les pas. Entre-temps, un orage se met à gronder et nous force à attendre qu’il passe.
En arrivant finalement au Col de la Chambre, la vue s’ouvre sur la cime de Caron et sur la pointe de Thorens. Le sentier traverse les éboulis jusqu’au pied du col et remonte sur la gauche une large pente, qui sert de piste de ski l’hiver. En théorie, quinze minutes suffisent pour rejoindre le magnifique lac de la Chambre (2637 m), légèrement sur la droite. Sauf que nous ne trouvons pas le bon sentier pour descendre vers la station de Val Thorens, qu’on ne voit pas. Anne sort sa boussole et prend le sentier le plus proche de la direction sud-ouest indiquée dans le topoguide. Du lac, on remonte la dernière pente jusqu’au col (2786 m).
On laisse le télésiège des Trois Vallées sur la gauche et on continue sur le chemin dans des zones rocailleuses en direction du sud-ouest. Il descend en petits lacets jusqu’au lac de Montaulever (2560 m). Longue descente sur un sentier presque inexistant ce jour-là pour enfin rejoindre la station de Val Thorens. Je prends un moment pour observer Val Thorens et me remémorer cette période de vie où j’y ai vécu et travaillé. L’environnement a énormément changé!
On passe sur la rive gauche du torrent à Val Thorens pour rejoindre le Funitel de Péclet. Descente de la pente douce sur la droite qui mène à la télécabine de Caron. On bifurquer ensuite vers la gauche en suivant la piste qui passe sous le télésiège. On pense être proches du refuge et du lac du Lou, mais on prend le mauvais virage en épingle au milieu des rhododendrons.
Après plusieurs essais, un peu fatiguées de notre longue journée de randonnée et du portage de nos sacs, on décide de téléphoner au refuge pour qu’ils viennent nous chercher. C’est en fait notre guide du lendemain qui viendra.
Un vallon préservé, un lac translucide et une vue magnifique font du tour du lac du Lou une promenade incontournable des Belleville. Le nom du lac vient du patois lou, qui signifie simplement lac. Formé au retrait du glacier dans une dépression creusée par celui-ci en amont d’un verrou rocheux, le lac du Lou atteint la profondeur de 17,50 m près du torrent du Revers. On y trouve deux espèces piscicoles introduites par la société de pêche : l’omble chevalier et la truite fario. Moins habituels et vraisemblablement importés par des pêcheurs, le chabot et le vairon se sont établis dans le lac. On termine cette longue et difficile journée par un souper au refuge du lac du Lou.
Où loger : Refuge du Lac du Lou
La réhabilitation du refuge du Lac du Lou a pris fin en septembre 2017 après une transformation complète, mais respectueuse de son environnement. Le résultat est un refuge moderne, fonctionnel et agréable à vivre en toute harmonie avec l’authenticité des lieux. Il se compose de 4 chambres pouvant accueillir de 4 à 7 personnes. Dans le refuge originel, on y trouve un dortoir pour 8 personnes.
Jour 5 de la randonnée dans la vallée de la Tarentaise : Refuge du Lac du Lou / Refuge de Gittamelon
Durée : 6h30
Longueur : 13.6 km
Dénivelé positif : 755 m
Difficulté : Difficile
Thèmes : Histoire, points de vue et sommet
Altitude minimum : 1655 m
Altitude maximum : 2675 m
Après un déjeuner au refuge du Lac du Lou, on quitte le refuge accompagnées de notre guide Rolland. En remontant les pentes (635 m) sur la rive gauche du lac, la vue est imprenable sur le Lac du Lou!
Après avoir contourné des barres rocheuses, la pente s’affaiblit pour arriver à une succession de plans humides et de lacs. Sur la droite se trouve le grand lac de Montfiot (2480 m). On laisse le sentier à droite pour monter à la pointe de la Masse et poursuivre sur la gauche en direction du petit lac de Montfiot. Le sentier contourne quelques rochers, puis accède au collet Blanc (2660 m). Le panorama s’ouvre brillamment sur la vallée de la Maurienne et sur le massif de l’Oisans.
Situé à 2365 m d’altitude, le chalet non gardé du Fruit commun, propriété de la commune des Belleville, est laissé à la disposition des randonneurs. D’ici, on profite d’un point de vue remarquable sur le Grand Perron des Encombres culminant à 2824 m et dominant la vallée des Encombres. Cette dernière a toujours été une voie de communication entre la Maurienne et la Tarentaise. Le lieu abrite aussi une harde de bouquetins des Alpes et des vautours fauves y sont souvent présents. Une longue descente nous attend ensuite dans un déluge de pelouses alpines pour se diriger vers la droite aux abords d’une barre rocheuse. Traverse d’un long plateau, puis amorcement de la descente dans un secteur humide encombré d’aulnes verts bien denses. Au hameau des Cariots, on se dirige vers la droite pour attraper une piste qui permet d’arriver plus rapidement au village de Gittamelon (1674 m). On termine avec un souper au refuge de Gittamelon.
Où loger : Refuge de Gittamelon
Sur un large replat éloigné du torrent et protégé des crues, on atteint l’accueillant hameau de Gittamelon avec ses maisons en pierres restaurées et fleuries, souvent adossées à un petit jardin. Le refuge est un lieu convivial où se côtoient randonneurs et habitants.
Randonnées alternatives – Grand Tour de la Tarentaise :
1) Les lacs de Montfiot : La vallée des Belleville est un territoire de pêche exceptionnel avec de nombreux lacs naturels de montagne. Le Grand lac de Montfiot, situé à 2483 m d’altitude, présente une surface de 1,56 hectare. Le Petit lac de Montfiot, à 2605 m d’altitude, est trois fois plus petit avec 0,46 hectare. La truite fario s’y développe normalement, mais ne trouvant pas ici les conditions nécessaires à sa reproduction, elle nécessite des alevinages fréquents. La végétation en bordure du lac, linaigrettes et carex, permet à de nombreuses libellules comme l’aeschne des joncs de se reproduire.
2) Le lac de la Montagnette : Il a une superficie de 1,16 hectare. Havre de paix et de tranquillité, ce lieu est propice à une pause pique-nique et, fréquemment aleviné, il se prête parfaitement à la pêche des truites fario et arc-en-ciel. Ce secteur est le territoire estival d’une harde de mouflons, descendants de quelques individus introduits par la société de chasse dans les années 1970.
Jour 6 de la randonnée dans la vallée de la Tarentaise : Refuge de Gittamelon / Refuge du Plan de Lombardie
Durée : 6h30
Longueur : 18.1 km
Dénivelé positif : 1007 m
Difficulté : Difficile
Thèmes : Architecture, géologie et pastoralisme
Altitude minimum : 1491 m
Altitude maximum : 2462 m
Après un déjeuner au refuge de Gittamelon, toujours accompagnées de notre guide Rolland, on début cette dernière journée complète du parcours dans la vallée de la Tarentaise. On quitte le petit hameau de Gittamelon pour revenir aux Cariots, puis à Bourtacombe. Après avoir traversé le pont (1728 m), le sentier fait alors le tour d’une profonde gorge et s’engage dans le vallon de Varlossière. En remontant ce vallon, qui alterne entre prairies et éboulis, les lieux deviennent plus hospitaliers. Les schistes violets sont magnifiques!
L’itinéraire traverse à maintes reprises des torrents secs en fin d’été, mais qui peuvent devenir actifs en cas d’orage. En parlant de ça, la pluie se met à tomber et la température baisse drastiquement. J’emballe mon sac à dos – toujours trop lourd – dans un sac de poubelle noir. Notre rythme de marche ralentit. On doit maintenant non seulement braver la pluie tombant presque à l’horizontale, mais aussi le vent et le froid.
La pente se redresse un peu et traverse des zones de cargneules aux couleurs orangées, avant d’atteindre la croix d’Argentière qui se détache sur l’horizon. On rejoint finalement le col du Chatelard (2382 m), qui se situe sur la droite, sans pour autant pouvoir profiter d’une vue quelconque dû à la pluie.
Même scénario pour se rendre au col du Bonnet du Prêtre (2461 m). Notre guide Rolland cherche un chalet qu’il connaît sous la Roche Violette afin de nous poser et d’attendre que la pluie cesse un peu. Il trouve un abri de berger – sombre et froid – qui n’est pas barré. Nous serons au moins au sec afin de nous changer, de luncher à la lampe frontale et de nous réchauffer.
Le ciel s’éclaircit après une assez longue attente, nous laissant l’opportunité de boucler notre traversée qui s’étend sur un autre 10 km. Suivant tout d’abord le torrent, puis contournant une zone rocheuse, on passe près du chalet de Valbuche (2100 m). Poursuite sur la droite. Le sentier reste à flanc de montagne, puis traverse des zones humides et des bandes de végétation luxuriantes avant d’arriver au chalet du Fût (1909 m).
On suit ensuite le torrent pour remonter à gauche vers le chalet d’alpage des Combes, bien visible. Une piste permet de rejoindre le hameau des Deux Nants en suivant la petite route.
Traversé par un petit torrent de montagne, le hameau de la Saulce est le plus réservé du parcours dans la vallée de la Tarentaise. Son habitat rural très caractéristique est un bel exemple de l’art de construire dans la pente. Autrefois, le nom du hameau s’écrivait « Saussaz », mais avec la prononciation « Sauce ». En Savoie la terminaison en « az » ne se prononce pas, mais indique une accentuation sur le nom. L’origine du nom peut indiquer une source d’eau ou un lieu avec de l’eau fraîche. Souvent, ces lieux-dits sont situés en altitude. La chapelle du hameau est consacrée à Saint-Barthélémy. D’après les archives, ce sont les habitants qui la construisirent et la dotèrent d’un capital de 100 florins de Savoie en 1662. Elle fut rénovée dans les années 2000.
Au refuge, situé un peu au nord du hameau, le gardien allume le poêle à bois à l’étage afin que l’on puisse faire sécher nos bottes et nos vêtements mouillés, avant de déguster un bon repas chaud et d’aller dormir. Nous sommes épuisées. Une chance que l’on avait un guide cette journée-là pour nous tracer le chemin au milieu du brouillard et pour nous trouver un abri. Et bien sûr, nous apprendre une foule de choses! On termine avec un souper au refuge du Plan de Lombardie.
Où loger : Refuge du Plan de Lombardie
À seulement 15 minutes du village de Saint-Jean-de-Belleville en Tarentaise, le Refuge Plan Lombardie est perché à 1764 m d’altitude au cœur d’un vallon encore vierge et sauvage, au pied du majestueux Cheval Noir. Le refuge dispose de 21 lits répartis en 5 chambres de 2 à 6 lits.
Recommandation – Grand Tour de la Tarentaise : Il faut se méfier du vallon de Varlossière par temps d’orage. Il est conseillé de partir de bonne heure, car la descente de la vallée du Nant Brun est longue (10 km).
Jour 7 : Fin du Grand Tour de la Tarentaise : Refuge du Plan de Lombardie / Saint-Martin-de-Belleville / Transhumance
Après un déjeuner au refuge du Plan de Lombardie, nous avons fait le transfert en voiture à Saint-Martin-de-Belleville. Ceci sonnait la fin de cette randonnée sur le Grand Tour de la Tarentaise dans les Alpes françaises. Mais une belle surprise nous attendait à Saint-Martin-de-Belleville.
La Transhumance
J’ai pu voir ce « spectacle » à Saint-Martin-de-Belleville le temps de faire mes aurevoirs à mon amie Anne, qui elle a pu suivre pendant près de 2h30 une centaine de vaches et de chèvres ainsi qu’une bonne centaine de marcheurs. Les vaches sont lentes, mais les chèvres trop rapides : ça semble être un gros défi d’essayer d’éviter que les troupeaux ne se mélangent! Des petites routes isolées aux chemins de terre qui se perdent dans la montagne… Anne a vécu cette expérience épique. Je devais malheureusement me rendre à ma prochaine destination européenne.
Ce spectacle est récurrent dans la vallée de la Tarentaise. Chaque année, des éleveurs ovins du sud de la France (Drôme, Camargue et Plaines de Crau par exemple) remontent avec leurs troupeaux pour la saison d’été. Les moutons pâturent principalement les secteurs escarpés ou délaissés par les boivins. Le phénomène s’est amplifié dans les années 1960, avec la baisse de l’activité agricole de montagne. Aujourd’hui, plus de 60 000 moutons montent chaque été en Tarentaise. Entre la Provence et la Savoie, la transhumance ovine est une tradition ancienne. C’est un mariage entre territoires et individus plutôt bien réussi.
La Filature Arpin (eh bien, comme mon nom de famille!) à Séez, qui se trouve à 3 km de Bourg-Saint-Maurice, utilise la laine des moutons d’alpage. On y travaille sur des machines âgées de près de 200 ans qui sont classées comme monuments historiques. Il est encore possible de rencontrer les tisserands et les maîtres lainiers lors de la visite de cet établissement labellisé « entreprise du patrimoine vert ». À l’arrivée au chalet d’alpage Chez Pépé Nicolas, place à la fête et à un délicieux repas en terrasse… Le tout face aux Alpes! Une merveille aventure dans la vallée de la Tarentaise qui se terminait ici.
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Informations pratiques pour visiter la Vallée de la Tarentaise
Comment se rendre à la Vallée de la Tarentaise
Premier arrêt : Lyon, France
De Montréal, j’ai pris un vol direct vers Lyon avec Air Canada. Même scénario pour mon retour. Mais j’aurais aussi pu voler avec Air France par exemple, qui fait souvent escale à Paris selon les horaires de vol.
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Déplacement jusqu’à Moutiers, France
De Lyon, j’ai voyagé en train jusqu’à Moutiers.
* En passant, l’art de la rue y est particulièrement intéressant. Une belle surprise!
* Puis, ne manquez pas de faire un saut à la coopérative laitière du Beaufort.
J’ai eu la chance de pouvoir prendre un transfert en voiture de Moutiers vers le stationnement Pralongan-la-Vanoise, où j’ai débuté la courte randonnée vers le refuge du Roc de la Pêche. Mais sinon, des navettes sont aussi disponibles. Consultez les horaires changeant selon la saison.
Au retour, j’ai pris un transfert en voiture de Saint-Martin-de-Belleville à Moutiers, pour ensuite reprendre le train (avec changement à la gare Centrale de Lyon) vers l’aéroport de Lyon. Mais sinon, des trajets en autobus sont offerts de Saint-Martin-de-Belleville à Moutiers.
Cliquez ici pour consulter l’horaire des trains avec la SNCF dans la région Rhone-Alpes
Cliquez ici pour consulter l’horaire des navettes Altibus
Où dormir lors du Grand Tour de la Tarentaise dans les Alpes
La vallée de la Tarentaise propose une multitude de refuges bien confortables et accueillants – dont plusieurs ont été rénovés depuis les dernières années – qui facilitent l’organisation du séjour. Pour celles qui ont randonné sur le Sentier national ou le Sentier international des Appalaches au Québec, les refuges offerts sont beaucoup plus rustiques que ceux que je vous propose dans cet itinéraire dans les Alpes. Ceux mentionnés dans l’article sont plutôt de type auberge, avec de bonnes tables.
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Randonner dans les Alpes en France en tant que femme en solo
Comme je voyage très régulièrement en solo, et ce depuis plus de 20 ans, j’ai appris à bien m’outiller, à mieux me préparer et surtout à écouter mon instinct. Je dirais que la randonnée est pratiquement la seule activité pour laquelle j’hésite souvent à faire seule, d’un point de vue sécurité. Par contre, je me suis lancée à randonner seule il y a quelques années en voyage en Nouvelle-Zélande, une journée à la fois, et ça se passe plutôt bien jusqu’ici. Je randonnerais en solo également en France, comme le long du Grand Tour de la Tarentaise.
Je réserve mes hébergements/gîtes/refuges d’avance (en priorisant les hébergements de type gîte/refuge et moins camping). Je planifie des distances un peu plus courtes qu’à l’habitude, pour ne pas être prise par la tombée de la nuit. J’essaie de suivre de loin d’autres randonneurs. Je ne crie pas sur les toits que je suis seule et j’apporte une trousse de premiers soins. Il existe même des alarmes personnelles sous forme d’application à télécharger sur votre téléphone.
Ce ne sont que quelques exemples, mais maintenant que je me semble me sentir plus à l’aise à randonner seule, j’invite même d’autres femmes seules à se joindre à moi si je sens qu’elles se sentent moins confortables comme je pouvais l’être au début.
Assurances voyage pour visiter la France
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L’outil par excellence de planification d’un voyage en France
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Applications cartographiques de rando
Je me suis fait conseiller celles-ci sur place : Iphigénie et Visiorando
Est-ce que cette expérience unique de randonnée sur le Grand Tour de la Tarentaise dans les Alpes françaises vous interpelle? Ou peut-être avez-vous déjà vécu des moments forts lors d’une longue randonnée de ce type? Nous serions curieuses que vous nous parliez de votre propre expérience dans la vallée de la Tarentaise ou de vos projets futurs dans la section commentaires.
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* Cet article a été rendu possible grâce à la collaboration de notre auteure, tous les propos et les expériences demeurent les siens. Ils comportent également des liens affiliés de partenaires, choisis judicieusement par l’équipe de LVDQ, pour vous aider dans la planification de votre voyage de randonnée sur le Grand Tour de la Tarentaise dans les Alpes en France.