Dans ce portrait de voyageuse, on rencontre Karine Therrien, une aventurière-navigatrice qui s’est jointe à la mission eXXpedition, un projet entièrement féminin pour contrer la pollution de plastique dans les océans. Notre collaboratrice Ariane nous fait découvrir cette femme inspirante dans cette entrevue typiquement féminine!
Mission eXXpedition : Sauver la planète une traversée en voilier à la fois
Ce n’est plus un secret pour personne (ou presque!) : je suis une grande amatrice de voile et je m’intéresse aux questions d’écoresponsabilité, plus particulièrement à la protection de nos océans. Donc, lorsque j’ai entendu parler de Karine Therrien, cette aventurière-navigatrice qui est en fait aussi agronome de formation et enseignante, je me devais d’entrer en communication avec elle (en plus pour la Journée mondiale des océans!). Je souhaitais vous partager son histoire des plus inspirantes et le message qu’elle souhaite de tout cœur transmettre!
Armée de son important bagage professionnel et de connaissances en voile, Karine Therrien s’est donnée la chance de rejoindre en juin 2018 la mission en mer d’eXXpedition. Cette organisation propose des voyages entièrement féminins explorant la pollution plastique des océans, aidant l’équipage à utiliser leurs compétences pour la résoudre. Une nouvelle expédition autour du monde de 2 ans, dans 30 pays, qui regroupait 300 femmes avait pris son envol en 2019, mais a dû être arrêtée au printemps 2020 des suites de la crise sanitaire.
Portrait de voyageuse : Rencontre avec Karine, l’aventurière-navigatrice, en 10 questions
Dans ce portrait de voyageuse, découvrez Karine avec son parcours de vie inspirant et sa participation à la mission eXXpedition. Je l’ai interviewée pendant plus de 2heures. Voici ce qui ressort de cette passionnante discussion.
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1. Parle-nous de ton parcours
Ayant complété un BAC à l’Université Laval en agronomie suivi d’une maîtrise en génie agroalimentaire (spécialisée en physique des sols et dynamique de l’eau), Karine se sent interpellée dès le début par l’impact de l’agriculture sur l’environnement. Ensuite, son rêve se réalise: être sélectionnée à un concours propulsé par l’Institut de technologies agroalimentaires afin d’enseigner à la prochaine génération d’agriculteurs la protection de l’environnement et les bonnes pratiques des sols et berges. Quel défi de taille de faire changer les mœurs parfois conservatrices, encore plus en tant que femme dans un milieu d’hommes et ne provenant pas d’une ferme! Mais elle sait s’imprégner en allant labourer la terre avec ses collègues ou en expérimentant d’autres expériences sur le terrain, pendant ses heures de lunch ou ses temps libres.
Au travers de ce «tourbillon d’enfants», Karine est maman de quatre beaux enfants, dont des jumeaux, la famille doit déménager en Ontario pour le travail du conjoint pour au moins 2 ans. Karine doit donc délaisser sa job de rêve au Québec. Ils habitent encore aujourd’hui dans les alentours de Toronto et naviguent régulièrement sur le lac Ontario.
Vers la fin de son dernier congé de maternité, ressentant le besoin de penser à elle quelque peu et d’être stimulée intellectuellement, Karine prend part à une formation comme instructrice de yoga. Inspirée par son amie, elle souhaite aussi améliorer son niveau d’anglais. La routine suit son cours. De fil en aiguille, ayant une expertise d’enseignement en poche, elle reçoit un appel pour faire de la suppléance à l’école primaire.
2. Qu’est-ce qui te passionne vraiment et fait du sens pour toi?
Dès ses débuts en agronomie et en enseignement, Karine se sent appelée par la protection de l’environnement. «Je souhaitais faire une différence afin de m’assurer de la qualité de l’eau en agriculture ainsi que de faire changer les choses et les mentalités», partage-t-elle.
Karine a fait de la conscientisation de l’importance de changer et réduire au maximum sa consommation de plastique, un geste à la fois et de façon spécifique, son cheval de bataille. Utiliser et réutiliser aussi ce que l’on a chez soi avant d’acheter. À savoir que ce n’est pas non plus nécessaire de se procurer toutes les nouveautés dites écologiques sur le marché. Dernièrement, lors de ses sorties en planche à pagaie, elle s’attaque au fléau des «ballounes» qui se retrouvent partout dans nos cours d’eau et qui représentent non seulement un danger pour l’environnement, mais aussi pour la faune marine. «Il faut ajuster notre discours selon les gens à qui ont s’adresse. La perfection n’existe pas non plus», mentionne Karine.
3. Qu’est-ce que eXXpedition?
Fondé en 2014, eXXpedition est en fait ce que l’on appelle une société d’intérêt communautaire et une organisation à but non lucratif qui organise des expéditions entièrement féminines de recherche en mer. Cette dernière propose aussi des voyages sur terre virtuels afin d’enquêter sur les causes et les solutions à la pollution plastique des océans. Les recherches scientifiques antérieures ont mis en évidence la nature endémique des microparticules dans nos environnements océaniques à l’échelle mondiale.
Ayant navigué dans le monde entier pendant la période pré-pandémie, l’objectif d’eXXpedition est maintenant de faire progresser une meilleure compréhension du problème des plastiques dans son ensemble et de travailler avec les particuliers et l’industrie pour identifier des solutions et des politiques au niveau mondial en comblant les lacunes dans les connaissances et en fournissant des preuves pour éclairer des solutions efficaces.
À travers toutes les activités, eXXpedition cherche à contribuer à la science afin de trouver des solutions de soutien, changer les perceptions ainsi que créer une communauté. Enfin, eXXpediton souhaite rendre visible ce qui est invisible : les femmes invisibles, la pollution invisible et les solutions invisibles.
4. Comment est venue l’idée de participer à cette expédition?
En lien avec sa passion pour la voile, Karine entend parler de la mission eXXpedition qui se retrouve à ce moment-là, en 2017, sur les eaux des îles britanniques. À cette période, ses enfants sont encore jeunes. Il ne semble donc pas réaliste de joindre une expédition de cette envergure. Mais comme elle se plaît à dire: «Comme je mène une bonne vie, étant déjà tellement impliquée dans des expériences de bénévolat auprès de mes enfants, ce genre d’opportunité va revenir».
À la mi-avril 2018, Karine reçoit une infolettre d’eXXpédition mentionnant que la mission est à la recherche d’une participante canadienne, ayant aussi des origines autochtones, afin de pouvoir profiter d’une bourse offerte. Et ce, pour joindre l’expédition 2 mois plus tard sur le leg entre Hawaï et Vancouver. Elle n’y pense pas deux fois et décide de postuler, en toute authenticité: une formatrice dans l’âme! Quelques jours plus tard, la bonne nouvelle arrive. Elle partira en mer 5 semaines plus tard pour une durée de 1 mois!
5. Comment s’est passée ta préparation et en quoi consistait-elle?
Certaines participantes ont eu la chance de participer à des ateliers préalables avant le grand départ afin de trouver leur place. Mais sinon, c’est davantage lors des expéditions mêmes que les participantes reçoivent des ateliers donnés par la co-fondatrice Émilie Penn et aussi à ce moment là que viennent les idées pour la création de solutions, explorant les opportunités de collaboration entre les membres de l’équipe. Pour participer à la mission eXXpedition, chacune des 10 participantes doit amasser une certaine somme d’argent pour régler les frais encourus par la traversée, qui dépend de la longueur de celle-ci. Karine a dû amasser 10 000$.
6. Comment se passe généralement le quotidien en mer?
Heureusement, l’expédition à laquelle Karine a participé peut se faire à voile presque à 100% (et non à moteur – pour 30 nœuds en moyenne). À part lors de la traversée du gyre au milieu du Pacifique où, pendant au moins 24 heures, il n’y avait pas un souffle de vent. Les conditions climatiques ont cependant empêché l’échantillonnage de se faire pendant les 5 premiers jours de l’expédition. Par la suite, l’équipe a pu le faire même jusqu’à deux fois par jour. L’objectif de l’échantillonnage est de documenter le nombre de fragments de plastique dans chaque échantillon (le plus impressionnant fut de 507 pièces en 30 minutes de chalutage à 2 nœuds nautiques) et le type de plastique afin de comprendre la provenance de celui-ci. Le but étant de remettre ces données aux associations scientifiques et d’influencer les projets de loi en lien avec la protection de l’environnement et le bannissement du plastique dans la vie quotidienne.
Les chiffres de garde se divisaient aux 4 heures, sans arrêt, pour des 45 minutes à la barre à la fois. En noyau de 3 ou 4 personnes, c’était aussi l’occasion de développer une complicité. Thé à la main lors des chiffres de nuit (thé au gingembre pour Karine qui souffre du mal de mer) et jeux de société à l’occasion apportent un beau réconfort.
Karine met beaucoup la main à la pâte au niveau des tâches à faire reliées à la voile et à l’embarcation. Ne faisant pas partie intégrante de l’équipe de scientifiques, ayant entre autres joint l’expédition à la dernière minute, c’est aussi sa façon à elle de se sentir encore plus utile. Le genre de navigatrice que l’on souhaite avoir dans son équipe!
7. Avec qui as-tu voyagé et comment était la dynamique de groupe?
Suivant la mission d’eXXpediton, chaque voyage est conçu pour idéalement encourager la collaboration entre les membres d’équipage multidisciplinaire et pour ouvrir des conversations sur le leadership féminin, la conscience personnelle et environnementale et les changements culturels et sociétaux. Les femmes sont donc encouragées à partager leurs propres expériences et soutenir des recherches scientifiques.
En plus des 10 participantes/scientifiques, il y a aussi 3 membres d’équipage ainsi qu’Émilie Penn, la co-fondatrice d’eXXpedition et skipper d’expérience qui faisait auparavant tous les legs jusqu’au début de la pandémie. Pourtant des plus audacieuses et ayant accumulé une foule d’expériences pertinentes, Karine a ressenti quelque peu le fameux syndrome de l’imposteur (que plusieurs d’entres-nous ressentons malheureusement) devant toutes ces scientifiques et biologistes, principalement d’origine anglaise. Par contre, le tout s’est estompé comme chacune a su compléter l’autre avec ses diverses compétences. Depuis son retour, Karine se sent aussi beaucoup plus confiante quant à son expertise et expérience. Elle enseigne maintenant en science pour des remplacements à long terme.
Karine avait déjà de l’expérience en voile, dont l’expérience d’une tempête sur le lac Ontario avec des vagues de 20 pieds, au contraire de plusieurs autres participantes. Je perçois un peu de nostalgie lorsqu’elle me partage que depuis son retour, elle n’a pas retrouvé cette aisance qu’elle a acquise durant la traversée entre Hawaii et Vancouver. Naviguer avec de jeunes enfants, quoiqu’aussi extraordinaire, est définitivement une expérience complètement différente. La gestion des priorités et des goûts ou du désir de chacun est une autre paire de manches.
Karine s’est déjà retrouvée en groupe d’inconnus, comme dans l’armée et aussi en voyages. Lors de ses études universitaires, elle a organisé un voyage de coopération internationale en Bolivie. De se retrouver avec un groupe de femmes pendant la traversée avec eXXpédition fut une belle expérience en général, surtout comme la collaboration était au rendez-vous.
8. Quels furent les plus grands défis pendant la traversée?
Il faut savoir que ce n’est pas une spacieuse croisière de loisir. Pendant 10 jours, le voilier de 72 pieds a même dû garder le même tack, se résumant donc de vivre et fonctionner en angle/sur le penchant pour celles qui ne sont pas familières avec la voile.
Malgré que Karine connait sa sensibilité au mal de mer avant de partir, elle ne s’y arrête pas. Avant son départ, tous lui disaient et semblaient s’inquiéter: «Mais as-tu pensé à ton mal de mer?» Et elle de répondre : «Oui, mais ça va aller. J’ai tellement la vocation de réaliser cette mission, comme un call to duty. Donc, même si je suis loin de ma famille et de mon confort pendant un mois, c’est moins grave. Ma responsabilité d’aller vivre cette expérience pour mieux éduquer les gens par la suite est trop importante.» Elle m’a bien fait rire en disant: «Au début, on pense que l’on va en mourir! Mais après, on commence à se dire: Qu’est-ce que je fais si je n’en meurs pas?» Comme la médication qu’elle avait amenée avec elle ne fonctionnait pas, elle a heureusement pu profiter de celle d’une voyageuse californienne, apparemment plus forte.
Les quatre premiers jours furent donc plus pénibles, ayant même du mal à se tenir debout, c’était impossible de rester à l’intérieur et sans parler du fait qu’elle devait socialiser. Juste aller aux toilettes lui demandait toute une préparation psychologique et physique, arborant tout l’équipement, pour arriver à s’y rendre. Ça semble banal, mais ayant conscience de l’importance de boire beaucoup d’eau en plein océan, tu dois donc te rendre souvent aux toilettes. Même scénario pour se préparer à aller au lit, comme il faut se changer pour éviter de dormir dans des vêtements humides. Il faut dire qu’il faisait froid!
La barrière de la langue semble aussi avoir représenté un certain défi à l’occasion, comme la majorité des autres équipières étaient d’origine anglaise. Mais sans oublier qu’il y a eu de beaux moments significatifs de partage où à tour de rôle, chocolat à la main en guise de bâton de parole, elles partagent leurs expériences personnelles et professionnelles et discutent de leurs valeurs profondes. Ce fut des moments magiques, empreints de solidarité. Quoique que certaines complicités se sont formées davantage que d’autres, surtout suivant le domaine d’expertise, il n’y a pas eu de chi chi entre les femmes.
9. Que souhaitais-tu transmettre aux gens à ton retour?
Un accent est mis sur l’impact qui doit se poursuivre après chaque voyage. Après avoir terminé leur voyage, chaque membre de l’équipage a la possibilité de rejoindre le réseau déjà florissant d’ambassadrices eXXpedition, via le hub communautaire SHiFT. Revigorées par leur expérience directe en mer, eXXpedition leurs fournis des outils, la confiance et le soutien dont elles ont besoin pour inspirer et influencer le changement de comportements dans leurs communautés personnelles et professionnelles sur la terre ferme.
Les expériences virtuelles sont aussi une combinaison du meilleur de leurs missions en mer et la technologie utilisée permet d’augmenter le nombre d’ambassadrices participant à leur programme afin d’être actrices de changement. Même avant de partir, avant même de penser enseigner la science, Karine souhaite donner des conférences à son retour d’eXXpedition afin de conscientiser les gens à changer leurs habitudes de vie en lien avec leur consommation de plastique.
Lors de notre discussion, le questionnement est venu sur le sujet à savoir s’il est encore vraiment nécessaire de poursuivre l’échantillonnage de plastique, ou avons-nous déjà toutes les données pour justement focaliser sur les solutions futures? C’est matière à réflexion!
Suivant la pandémie, il semblerait que la population semble plus conscientisée à la réduction de sa consommation de plastique (quoique nous en avons reperdu quant aux emballages).
«Il faut vraiment que les gens entendent de nombreuses fois le même message, de diverses façons, pour qu’ils commencent à se sentir concernés. Comme on le sait, il ne s’agit pas de recycler, mais plutôt de trouver des alternatives pour diminuer sa consommation au sens large. Prenons l’exemple du shampoing en barre ou lieu d’être en bouteille ou faire soi-même sa vinaigrette et la transporter dans un pot Masson plutôt que d’acheter une dans un pot en plastique. La cause part de chez nous et non seulement à l’autre bout du monde! », pense Karine.
10. Quels sont tes nouveaux projets et/ou missions?
Comme eXXpedition souhaite former le plus grand nombre d’ambassadrices, il est rare que l’organisation reprenne les mêmes participantes. De plus, depuis le printemps 2020, suivant la crise mondiale, les expéditions en mer ont dû être mises sur pause. Pour faire encore plus de place aux voyages virtuels avec de nouvelles équipes, toujours aussi expérimentées et ayant à cœur de conscientiser les gens à une meilleure consommation du plastique dans la vie quotidienne.
Karine s’est donc impliquée en tant qu’ambassadrice pour l’organisation québécoise Mission 1000 tonnes afin d’organiser des missions de nettoyage des berges en Ontario et amasser au moins 1 tonne. Elle conseille aussi d’utiliser l’App Marine tracker pour monitorer les pièces importantes de plastique que l’on retrouve et aussi afin de mieux comprendre leur provenance.
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Je suis ressortie tellement inspirée suite à ma longue discussion (qui m’a paru trop courte) avec Karine Therrien. Non seulement, elle démontre qu’aucune aventure n’est impossible si l’on croit vraiment en la cause et que l’on souhaite mettre à profit son expertise et son expérience. Et qu’il est justement possible, et même admirable, d’intégrer des actions de science citoyenne, à divers niveaux, à même ses expéditions et voyages, ici comme ailleurs. Il faut sans aucun doute repenser à notre façon de consommer le plastique, et entre autres de voyager!
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1 Commentaire
Bravo pour cette belle initiative. La source de la pollution océanique vient souvent de la terre ferme. Les gens jettent des déchets plastiques qui finissent par entrer dans les embouchures fluviales. Il nous faut plus de sensibilisation à ce sujet