Avez-vous entendu parler de la célèbre longue randonnée sur le sentier des Appalaches? Véritable défi, à la fois physique et mental, marcher sur la Appalachian Trail aux USA constitue l’expérience d’une vie. Notre collaboratrice, qui a randonné sur l’entièreté du sentier des Appalaches en solo, nous partage son expérience et ses conseils pour réussir à compléter la Appalachian Trail.
Expérimenter la longue randonnée sur le sentier des Appalaches
Il y a 4 ans, j’ai vécu ma toute première expérience de longue randonnée en partant marcher le sentier des Appalaches en solitaire – une aventure qui s’est échelonnée sur 136 jours. Je me suis lancé ce défi alors que j’avais très peu d’expérience et de connaissances dans le domaine; cela a certainement été ce que j’ai vécu de plus difficile de ma vie, mais aussi ce dont je suis le plus fière d’avoir accompli. Car, malgré mes erreurs de débutante, j’ai réussi! Je fais partie de la grande famille des
« AT NOBO thru-hikers ». C’est ainsi qu’on appelle les randonneurs qui ont randonné sur l’entièreté de l’Appalachian Trail (AT), ce célèbre sentier américain qui s’étend sur 2200 miles, débute au mont Springer en Géorgie et termine au mont Katahdin dans le Maine.
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L’Appalachian Trail aux USA en 10 questions pour mieux s’y préparer
Voici donc 10 questions et réponses qui pourront vous aider dans la préparation de votre longue randonnée sur l’Appalachian Trail aux USA, mais aussi pour voir comment s’est déroulé ce défi pour moi.
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1. Quel est le matériel nécessaire pour marcher l’Appalachian Trail aux USA?
Depuis les quatre dernières années, j’ai vécu beaucoup d’autres aventures de longues randonnées et mon équipement s’est beaucoup amélioré avec le temps. À l’époque, j’étais partie avec du matériel peu spécialisé, par manque de connaissances certes, mais aussi de budget. Du matériel de longue randonnée hyper léger, c’est évidemment mieux, mais ça a un coût. Je suis partie avec ce que j’avais déjà, mais mon sac était plus lourd que la moyenne et mon expérience en a été affectée. À titre indicatif, mon sac à dos pesait 37lb avec un litre d’eau alors que depuis que j’ai investi dans du matériel ultraléger, mon sac à dos ne dépasse jamais plus de 25lb, même avec une semaine de nourriture.
Si j’avais le pouvoir de changer une seule chose de mon aventure sur l’Appalachian Trail, ce serait mon sac de couchage. Le mien était fait pour un confort de +10 degrés Celsius et ce n’était pas assez chaud. En débutant mon aventure à la fin mars, les nuits pouvaient encore être fraîches, même si j’étais au sud des États-Unis. J’ai eu très froid. J’ai des souvenirs marquants des nuits où je me réveillais pour faire des redressements assis dans ma tente afin de me réchauffer pour pouvoir me rendormir.
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Il y en aurait énormément à dire au sujet du meilleur matériel de longue randonnée. Pour les personnes qui débutent dans ce sport, comme moi à l’époque, je recommande cet article de Catherine Turgy (randonneuse qui a marché 1535 km sur le Sentier national au Québec).
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2. Comment s’alimenter lorsqu’on marche sur le sentier des Appalaches?
Fréquemment, à l’exception d’une section dans le Maine qui se nomme le 100 Mile Wilderness, le sentier croise une route où il est possible de faire de l’auto-stop pour se rendre en ville et se ravitailler en nourriture. De manière générale, les autres thru-hikers aimaient se ravitailler en moyenne une fois tous les 3 à 5 jours. Pour ma part, j’essayais d’y aller une fois par semaine. De plus, une fois aux 3 semaines, j’avais un gros ravitaillement à aller chercher à la poste. C’est qu’avant de partir, j’avais déshydraté moi-même l’ensemble de mes soupers pour 5 mois! Ça avait été un gros travail, mais pendant l’aventure, je l’ai tellement apprécié. Manger des repas déshydratés est définitivement la meilleure option en temres de rapport poids à transporter vs nutriments et calories.
Donc, avant de partir, j’ai préparé des boîtes dont chacune contenait mes soupers déshydratés, mes déjeuners de gruau avec supplément de protéines ainsi qu’une tonne de barres protéinées. Une fois sur le chemin, mes parents m’envoyaient une boîte lorsque j’en avais besoin. Ça m’a permis de bien manger tout en réduisant considérablement les frais. Tous les 7 jours (en moyenne), je n’avais plus qu’à aller en ville pour acheter plus de collations, principalement des noix et des barres protéinées.
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Lors d’une randonnée sur l’Appalachian Trail, c’est complètement fou le nombre de calories que l’on dépense en une journée. Je ne saurais dire précisément de combien il s’agit… De toute façon, je crois que je préfère ne pas le savoir parce qu’il ne fait aucun doute que je n’en consommais pas suffisamment! Donc oui, par moment, j’ai eu vraiment faim. Et c’est pourquoi les “trail magic” sont si magiques. Il s’agit d’un concept où des personnes s’installent à un croisement d’une route pour offrir de la nourriture totalement gratuitement aux randonneurs. Ça nous aide tellement à avancer et, dans des moments plus difficiles, ça redonne le sourire à coup sûr.
3. Est-ce dangereux de randonner sur la Appalachian Trail en tant que femme seule?
Personnellement, je ne me suis jamais sentie en danger en marchant sur le sentier des Appalaches aux USA. C’est vrai que la randonnée en solitaire peut comporter des risques, mais cette aventure s’est avérée beaucoup plus sociale que ce à quoi je m’attendais, surtout dans les débuts. Pour vous donner une idée, en 2019, nous avons été 3300 personnes à tenter un NOBO thru-hike (marcher l’entièreté du sentier, direction nord).
Bien entendu, on ne se trouve pas tous au même endroit en même temps, mais j’étais loin d’être seule dans les bois comme j’avais pu me l’imaginer. Par contre, après 3 ou 4 semaines, j’ai eu l’impression que le nombre de personnes présentes sur le sentier avait drastiquement diminué. Cela a du sens avec les statistiques de l’ATC (Appalachian Trail Conservancy), qui estime que 60% des gens abandonnent avant Harpers Ferry, qui se trouve à la moitié du parcours.
Au début de l’aventure, j’ai eu la chance de rencontrer 5 formidables personnes, qui sont rapidement devenues mes amis. Nous ne marchions pas forcément ensemble, mais le soir, on se retrouvait au même campement. Ils sont devenus ma “trail family”. Il s’agit d’un concept très fréquent sur l’Appalachian Trail. Des liens d’amitié très forts se tissent et des groupes de personnes se forment et vivent l’aventure ensemble. C’est ce qui s’est produit pour moi lors de mon premier mois.
Par la suite, comme nos rythmes de marche sont devenus différents, on s’est distancés, mais on a toujours continué d’être en contact. Pour le reste de l’aventure, parfois j’étais complètement seule, parfois je rencontrais des gens et on se suivait pour quelques jours ou même quelques semaines. C’est, selon moi, une des grandes beautés de cette aventure sur le sentier des Appalaches. On rencontre des gens, mais on ne sait jamais combien de temps nous passerons ensemble. Ça permet de vivre à fond le moment présent et de profiter de chaque instant qu’une belle rencontre suscite.
4. Quels sont les animaux présents sur le sentier des Appalaches aux USA?
Vivre en forêt implique forcément la cohabitation avec les animaux, mais certains sont définitivement plus mignons que d’autres! J’ai une tonne de beaux moments qui me viennent en tête sur le sentier des Appalaches aux USA. Comme la fois où j’ai croisé deux chevreuils qui se sont mis à gambader autour de moi, toutes les fois où j’ai aperçu des lièvres bondir dans les hautes herbes, ces milliers de salamandres d’un orange hyper vif en Pennsylvanie ou ces énormes crapauds qui me faisaient tant rire. Je me souviens aussi du moment où j’ai pu observer de l’autre côté de la rive deux oursons et leur mère s’amuser dans l’eau, ou encore l’orignal qui mangeait tranquillement du feuillage alors que je passais près de lui. Je me rappelle tous ces matins sur la Appalachian Trail à me réveiller au son des oiseaux et à m’endormir au son des ouaouarons. Bref, il y a eu plusieurs moments où je me suis sentie privilégiée de partager cette belle nature avec eux.
Il y a quand même aussi eu des moments d’inquiétude. Tout le monde me questionne concernant les ours, mais, honnêtement, je n’ai jamais eu de problèmes avec eux. Je rangeais ma nourriture dans un contenant à l’épreuve des ours et, la grande majorité du temps, ils m’apercevaient en premier et prenaient aussitôt la fuite. Il y a seulement eu un gros ours qui, dans le Shenandoah National Park (Virginie), n’a pas du tout eu peur de moi. Il était en plein milieu du sentier et j’avais beau faire tout le bruit du monde, il ne partait pas. J’ai donc dû reculer tranquillement et attendre qu’il décide de partir avant de continuer ma route. Cette situation arrive fréquemment dans cet endroit, car comme il y a énormément de touristes, dont certains qui les nourrissent, ils n’ont plus peur des humains. Dans mon cas, ça n’a pas vraiment été problématique, car il n’était pas agressif du tout, mais c’était tout de même une situation inquiétante.
Alors que j’ai appris à ne plus craindre les ours dans la Appalachian Trail aux USA, ce sont davantage les “rattles snakes” (crotales) qui m’inquiétaient. Ces serpents à sonnette présents en Virginie et en Pennsylvanie sont venimeux. J’en ai croisé quelques-uns, mais heureusement pour moi, ils indiquent clairement leur présence à l’aide de leur sonnette; je faisais donc un énorme détour dans la forêt pour être certaine de respecter les 5 m de distance conseillés. Moins dangereux, mais quand même terrifiants, il y avait aussi les “eastern rat snakes”, ces énormes serpents noirs qui peuvent atteindre jusqu’à 8 pieds de long.
5. Quel a été le meilleur moment de ma randonnée sur l’Appalachian Trail aux USA?
Ce n’est pas une question facile puisque des beaux moments sur les sentier des Appalaches, il y en a eu beaucoup. C’est certain que je pense à ma finale, lorsque j’ai finalement atteint le sommet du mont Katahdin. Dans le dernier kilomètre, un très beau hasard s’est produit : j’ai rencontré un couple de Québécois venu sur le sentier seulement pour faire ce sommet dans la journée, et qui n’avait jamais entendu parler du sentier des Appalaches avant.
Lorsque je leur ai expliqué que je marchais depuis 136 jours, ils n’en revenaient pas et avaient plusieurs questions pour moi. J’ai donc passé mon dernier kilomètre à résumer mon aventure, les larmes aux yeux tellement j’étais émotive. Puis, lorsque je suis finalement arrivée au sommet de la montagne qui marquait la fin du Appalachian Trail aux USA pour moi, tous les randonneurs présents se sont mis à applaudir. Je n’en revenais pas.
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Malgré ça, mon meilleur moment reste ce moment bien précis au sommet de Grassy Ridge dans le Tennessee. Le sentiment de bonheur intense que j’y ai ressenti était tout simplement indescriptible, voire surhumain. Pour vous mettre en contexte, cela faisait 3 jours qu’il pleuvait intensément. Il y a même eu de la neige sur certains sommets tellement il faisait froid. Finalement, après ces 3 jours particulièrement difficiles, alors que j’atteignais ce sommet, les nuages se sont dissipés et les premiers rayons de soleil sont apparus et m’ont réchauffé le visage. Ça a l’air bien banal comme ça, mais je crois qu’il s’agit de l’un des moments les plus marquants de ma vie. Je n’ai jamais ressenti quelque chose d’aussi fort à l’intérieur de moi.
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6. Quel a été le moment le plus difficile de mon aventure sur le sentier des Appalaches?
Cette question est beaucoup plus facile à répondre que la précédente… C’est lorsque j’ai traversé Mahoosuc Notch! Une section dans le Maine qui fait à peine 1,1 mile, soit 1,8 km, mais j’ai mis 3h30 à la franchir. À la base, ce mile est déjà reconnu comme étant le plus difficile de tout l’Appalachian Trail aux USA. Il s’agit d’un mini canyon ou, du moins, d’une faille profonde qui demande aux randonneurs de se frayer un chemin entre d’énormes rochers. Il faut parfois ramper, sauter ou escalader. Bref, cette section du sentier des Appalaches requiert de la créativité!
Quand j’y suis passée, il venait tout juste de pleuvoir; les roches étaient donc très glissantes. À peu près à la moitié de cette section, je suis tombée et je me suis foulé le poignet. Dès que je mettais un peu de poids sur cette main, cela faisait extrêmement mal. Honnêtement, à un moment, je n’avais qu’une envie : me mettre en boule et pleurer. Mais comme ça ne m’aurait pas vraiment aidé, j’ai plutôt rassemblé toute la force que j’avais en moi pour mettre un pas devant l’autre et finalement sortir de cette section infernale. Ce n’est qu’une fois installée dans ma tente que je me suis effondrée en larmes.
Ça a définitivement été mon moment le plus difficile, mais quand j’y repense je suis fière d’être passée au travers. Et pour ceux qui se le demandent, pour mon poignet, je n’ai pas eu besoin d’aller à l’hôpital. La journée suivante, j’ai marché sans bâton de marche dans cette main pour être certaine de ne pas l’utiliser. Après 3-4 jours, la couleur bleuâtre avait disparu et la douleur était presque totalement partie.
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7. Quelle distance faut-il marcher par jour sur l’Appalachian Trail aux USA?
Sur le sentier des Appalaches, les randonneurs ont la liberté de choisir la distance exacte qu’ils souhaitent parcourir dans une journée, car il est possible de s’arrêter dormir où l’on veut à proximité du sentier. Seules quelques sections, dont beaucoup se situent dans les White Mountains du New Hampshire, font exception à la règle, mais les options restent quand même nombreuses. Selon moi, c’est un des points forts du sentier des Appalaches : la liberté que cela procure!
De plus, il y a énormément de “shelters” tout au long du parcours. Il s’agit d’abris en bois à trois murs qui sont très pratiques pour s’abriter les jours de pluie. Bien que cela varie, la distance entre deux abris est d’environ 8 miles. Même si je préférais dormir dans ma tente, je l’installais dans la grande majorité du temps à proximité d’un abri, puisque cela veut dire qu’il y a une source d’eau à proximité. Puis, comme la plupart des autres randonneurs font la même chose, les abris deviennent des lieux de rassemblements.
Au début de l’aventure, j’étais irrégulière quant à la distance que je parcourais. Je dirais que c’est après un mois que j’ai vraiment trouvé mon rythme et que je suis devenue plus constante. J’aimais marcher entre 18 et 22 miles (soit entre 29 km et 35 km) par jour. Bien entendu, lorsqu’il y avait des sections plus difficiles comme dans le New Hampshire ou dans le sud du Maine, je ne pouvais pas parcourir autant.
8. À quoi doit-on s’attendre comme paysage lorsqu’on marche sur le sentier des Appalaches aux USA?
Les « thru-hikers » (randonneurs qui marchent l’entièreté du sentier des Appalaches) peuvent s’attendre à une belle diversité de paysages. L’Appalachian Trail traverse 14 états américains différents donc les paysages évoluent au fil de la randonnée. Puis, comme il s’agit d’une longue randonnée qui s’échelonne sur plusieurs mois, on a le temps de voir la flore évoluer en fonction des saisons.
Je me souviens d’ailleurs très bien de mon immense sentiment de joie lorsqu’au début du mois de mai, tout est soudainement devenu plus vert. J’étais alors en Virginie; les températures sont devenues beaucoup plus agréables et les fleurs ainsi que les papillons ont fait leur apparition.
Comme paysages, il y a vraiment de tout! Des paysages agricoles aux crêtes de montagnes en passant par les chemins boueux ou les sentiers forestiers, le sentier des Appalaches aux USA offre des décors très variés. Cependant, une chose reste constante : ça monte et ça descend! L’Appalachian Trail suit la chaîne montagneuse du même nom donc le sentier n’est pas plat du tout. On dit même que cela équivaut à gravir 16 fois le mont Everest tellement il y a du dénivelé!
Pour ma part, j’ai eu un gros coup de cœur pour la section des White Mountains (montagnes blanches) du New Hampshire. Pendant tout le temps où j’y étais, je n’ai cessé de me demander comment c’était possible que je n’y sois pas allée plus tôt alors que ce n’est pas très loin du Québec. Les vues que l’on a au sommet des montagnes sont tellement grandioses. C’est vrai qu’il s’agit de la section la plus difficile de l’Appalachian Trail, mais ça en vaut largement la peine.
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9. Qu’est-ce que cela apporte de marcher 136 jours sur l’Appalachian Trail aux USA?
Je suis convaincue que personne ne revient inchangé d’un « thru-hike » sur le sentier des Appalaches. Pour ma part, je suis très reconnaissante pour tous les changements que cette aventure a provoqués en moi. Le plus évident est sans aucun doute ma relation avec mon corps. Je me suis rendu compte que j’étais beaucoup plus forte que ce que je pensais. Chaque jour, j’en demandais tellement à mon corps. Je lui demandais sans cesse de se surpasser et, même si j’avais parfois quelques douleurs, il ne m’a jamais laissée tomber. Ce qui fait qu’aujourd’hui, j’aime mon corps plus que jamais. Je suis forte et capable de grandes choses, je le sais maintenant! Ça a des répercussions non seulement sur mon estime personnelle, mais aussi sur mes habitudes de vie. Maintenant, j’ai tellement de respect pour mon corps que je veux lui offrir ce qu’il y a de meilleur : une alimentation saine et de l’activité physique quotidienne.
Randonner sur l’Appalachian Trail m’a également permis d’avoir une bien meilleure compréhension du monde dans lequel on vit, ou du moins, une vision bien plus naturelle de notre grande maison qu’est la Terre. En vivant dans la confortable société que l’Homme s’est bâtie, on s’est définitivement dénaturalisés; cette aventure m’a justement permis de me rapprocher de ma vraie nature et de réfléchir au rôle de l’Humain dans le cercle de la vie. J’ai maintenant, plus que jamais, envie de prendre soin de la Terre.
10. Comment doit-on s’entraîner avant de partir marcher sur le sentier des Appalaches?
Comme vous l’aurez appris en lisant cet article, j’étais très débutante lorsque j’ai fait mon thru-hike sur l’Appalachian Trail aux USA, et pourtant, j’ai réussi. Selon moi, le meilleur entraînement se fait directement sur le sentier. Vous avez simplement besoin de commencer avec de plus courtes distances de marche au début. Ainsi, vous laissez votre corps s’habituer à de tels efforts physiques.
Par contre, c’est vrai que quelques randonnées de préparation ne peuvent pas faire de mal! Si c’était à refaire, c’est ce que je ferais aussi. Je partirais au moins 3 à 4 jours pour tester mon matériel et mieux prendre conscience de tout ce qu’implique la longue randonnée en autonomie.
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Où dormir lors d’un voyage aux États-Unis
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Est-ce que cet article vous a inspirée à marcher sur le sentier des Appalaches aux USA? Ou peut-être avez-vous déjà surmonté un défi de randonnée d’envergure comme le Appalachian Trail? Nous serions curieuses que vous nous partagiez vos propres souvenirs de randonnée sur le Appalachian Trail ou vos meilleurs conseils pour des randonnées de longue durée dans la section commentaires.
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* Cet article a été rendu possible grâce à la collaboration de notre auteure. Tous les propos et les expériences demeurent les siens. Il comporte également des liens affiliés de partenaires, choisis judicieusement par l’équipe de LVDQ pour vous aider à préparer votre randonnée sur l’Appalachian Trail aux USA.